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Moralisation de la vie politique et sauvegarde de l’état national

La plaidoirie de Benflis

Parmi les urgences, il y a la refonte du système politique et la sauvegarde de l’Etat national. Le volet politique et institutionnel requiert une importance de premier ordre.

Le candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis, a animé un débat ouvert sous l'intitulé de «rencontre ouverte avec l'élite». Cette rencontre se veut comme opportunité pour débattre des questions nodales qui taraudent la situation générale du pays au plan politique, au plan économique et autres volets d'importance capitale.
Lors de cette rencontre, Ali Benflis a rappelé les urgences qui s'imposent comme chantiers qui nécessitent la mobilisation massive du peuple et de la classe politique pour les mettre en branle et les concrétiser.
Parmi les urgences, il y a la refonte du système politique et la sauvegarde de l'Etat national.
Le volet politique et institutionnel requiert une importance de premier ordre, c'est cet aspect qui a pris la part du lion dans la rencontre qui a été réservée à l'élite représentée par des expérimentés de la question politique, économique, de communication et de l'information et aussi de la question relevant des valeurs culturelles et les référentiels identitaires.
A la question de comment convaincre le peuple de la nécessité de l'élection présidentielle, le candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis, a répondu que «je sais pertinemment que le peuple n'est pas satisfait de la situation produite par le système corrompu. Je sais aussi qu'il y a une révolution démocratique pacifique qui a ses exigences. Je suis un homme politique responsable, ma mission est de rencontrer ce peuple sur le terrain», et d'ajouter «j'ai choisi la voie la plus difficile, c'est la voie de la rencontre avec mon peuple. C'est là où il faut expliquer au peuple comment sortir de la crise grave que traverse le pays, la crise causée par les tenants de la corruption, la prédation et la destruction du potentiel national», a-t-il rétorqué. A une autre question en rapport avec la solution électorale ou celle qui a trait au dialogue comme une issue à la crise profonde qui caractérise les institutions de l'Etat, Benflis a jugé utile de focaliser sur la première approche, c'est-à-dire l'élection comme une voie la moins coûteuse et la moins difficile en termes de conséquences qui pourraient être néfastes sur l'Etat et ses institutions. Mais dans le même sillage, le candidat à la présidentielle n'est pas contre ceux qui prônent la démarche dialoguiste, il considère qu'ils sont «libres de défendre cette vision des choses quant à la crise politique que connaît le pays, c'est le principe de la différence qu'il faut promouvoir et développer dans notre société dans le respect et la tolérance», a-t-il martelé.
L'argument de Ali Benflis s'appuie sur l'état des lieux dramatique et délicat que traverse le pays, c'est-à-dire «l'Etat navigue à vue et sans président et ce, depuis 2011 où le système politique s'est imposé sur les institutions de l'Etat dans ses rapports avec les autres Etats du monde», a-t-il souligné.
Pour bien préciser la démarche de Benflis par rapport à l'élection présidentielle, ce dernier considère que «la solution de l'élection présidentielle n'est pas la solution idéale, mais elle est la moins coûteuse et la plus proche à la solution de la crise politique du pays», a-t-il asséné.
Donc, la question de l'élection est selon Benflis primordiale, voire une exigence imposée par l'urgence qui se dresse devant l'Etat national pour sa sauvegarde et sa pérennité.
Le volet économique était aussi traité avec une importance similaire à celle qui a été développée en ce qui concerne l'urgence politique. Pour Ali Benflis, le programme économique le plus favorable au peuple algérien et à la situation du pays, c'est bien «l'économie de marché à caractère social», a-t-il dit. Ce choix est expliqué par Benflis comme étant un choix qui correspond au «modèle algérien basé sur la solidarité sociale et aussi l'insistance de la distribution équitable de la richesse nationale que renferme le pays», et d'ajouter «l'Etat ne crée pas la richesse, le rôle de l'Etat est de créer le climat favorable pour promouvoir les investissements que ce soit au niveau local ou l'investissement étranger», a-t-il précisé.
Quant à la question relative au monde des médias et de l'information, Ali Benflis considère la profession comme étant une propriété de ses professionnels. Pour lui les médias «doivent gérer eux-mêmes leur profession étant donné que ce sont eux qui connaissent leur métier. L'Exécutif ne doit pas s'immiscer dans les affaires propres aux médiats sous n'importe quel argument ou raison», a-t-il tonné.
Quant aux questions qui ont un rapport avec le référentiel identitaire et culturel, pour le candidat à l'élection présidentielle, Ali Benflis, la chose est tout à fait claire, on ne peut pas «faire de l'aspect identitaire un moyen de la division, mais un élément qui cimente l'unité nationale et l'algérianité de tous les Algériens. Il est question de la personnalité nationale dans toute sa diversité et sa différence en tant que mosaïque qui consolide l'appartenance à la patrie», a-t-il conclu.

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