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Fruits et légumes : la mercuriale en folie

La popote, cet autre fardeau pour les bourses

Les ménages ne sont pas au bout de leur peine. Après le mouton, ce sont les ingrédients de la popote qui font leur démonstration de force.

A moins d’un jour de l’Aïd El Adha, les ménages, et après les acrobaties pour l’achat du mouton, sont, une fois de plus, confrontés à une flambée des prix lors de leurs emplettes. Ce phénomène récurrent persiste, au grand dam des bourses modestes. À titre indicatif, la plaquette de 30 œufs est passée en quelques jours, de 280 à 380 dinars, soit une augmentation de 50% !
Ce sont les fruits et légumes qui sont les plus affectés, comme nous l’affirme un père de famille. «Habituellement, la pomme de terre, la salade verte, les carottes sont proposées respectivement à 50, 80 et 60 dinars le kg, à présent elles caracolent depuis deux jours à 80, 160 et 120 DA !
Cette soudaine hausse des prix nous inquiète, car nous éprouvons toutes les peines du monde à faire bouillir la marmite», nous dit ce père de famille. Effectivement, le constat est effrayant, puisqu’outre la hausse des prix des aliments cités, ci-dessus, il y a également les haricots verts à 320 DA, les haricots à écosser à 350 DA, la tomate à 180 DA, la courgette, les aubergines, la betterave à 140 DA, le navet, principal légume pour le couscous de l’Aïd, est depuis deux jours cédé à 120 DA le kg. Les gombos s’affichent à 600 DA, pas même pas le droit de penser à en acheter ! S’agissant des viandes rouges, notamment en cette période, elles ne sont pas descendues à moins de 1 800 et 1750 DA/kg, pour, respectivement l’ovin et le bovin.
C’est une aubaine pour les bouchers qui en tirent le maximum de profit auprès des personnes qui, à défaut de l’achat du mouton de l’Aïd, s’accommodent d’une petite commande en abats et viande, tout simplement. Les viandes blanches n’ont pas échappé à cette escalade puisque le kg est étiqueté à 280 alors qu’il était affiché, il y’a à peine deux jours, à 160 DA le kg. Même constat pour la dinde dont le kg a sauté de 750 DA à 900 DA le kg. Les herbes, comme le persil et la coriandre entre autres, ont doublé de prix. Le bouquet de 20 DA est cédé à 40 DA.
Les prix des fruits de saison, quant à eux, vacillent entre 140 et 500 DA le kg, et le marchand vous sert souvent des pièces bonnes à jeter.
De la pêche au raisin à la pastèque et au melon, en passant par les prunes, les pommes locales et les poires, les prix ont doublé, voire triplé.
Les ardoises affichent des prix allant de 150, 200 DA l’unité, et de 160 à 500 DA le kg de poires, de pommes et le raisin de table. Ainsi, lors d’une tournée effectuée aux espaces commerciaux de Annaba, le marché couvert et El Hattab en l’occurrence, c’est une véritable démonstration de force, des prix des fruits et légumes, où le constat donne froid dans le dos. Il faut dire que la situation n’est pas nouvelle pour les ménages.
À l’approche de l’Aïd El Adha, les citoyens sont désemparés, face à ces augmentations dictées par des commerçants sans scrupules. Un phénomène aussi récurrent que l’incapacité des services en charge de lutter contre les services de la DCP en l’occurrence.

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