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Isolement des personnes atteintes par le Covid-19

La «quatorzaine», c'est fini!

Le confinement à domicile pour les cas bénins où modérés passe de 14 à 10 jours. Néanmoins, le ministre de la Santé laisse le pouvoir aux médecins de décider de la date de la reprise des activités professionnelles.

Du nouveau pour le confinement des personnes atteintes du coronavirus. L'Algérie a décidé de raccourcir la durée de l'isolement à domicile. Il passe de 14 à 10 jours pour les cas bénins ou modérés.
En effet, le ministère de la Santé vient d'envoyer une note aux services hospitaliers, actualisant les critères de la levée du confinement et de la reprise du travail pour un cas Covid-19. Une évolution qui est adaptée en fonction de chaque cas clinique. Ainsi, les personnes asymptomatiques avec une PCR positive découvert lors d'un dépistage par ce moyen ou d'une enquête autour d'un cas clinique seront soumises à l'isolement durant 10 jours contre 14 jours actuellement. «En cas d'apparition de symptômes dans cet intervalle, ils devront observer un confinement de 10 autres jours à partir de la date de l'apparition du premier symptôme», souligne la même source. Pour les formes symptomatiques bénignes ou modérées, la durée du confinement recommandé est aussi de 10 jours à partir du premier symptôme. Le département de Abderrahmane Benbouzid précise que «cette mesure est valable pour les cas probables ou confirmés». En ce qui concerne les formes symptomatiques graves, la levée du confinement dépendra de l'évolution clinique. Cela ne pourra, toutefois, se faire, qu'à partir de 21 jours depuis le début des symptômes.
Le ministère de la Santé souligne, cependant, que cette durée est une «recommandation». Ainsi, il laisse le pouvoir aux médecins de décider de la date de la reprise des activités professionnelles. Ce qui lui permet de faire du cas par cas, selon l'évolution de la maladie, notamment en ce qui concerne les cas modérés et graves. Car, certaines personnes atteintes du cornavirus ont du mal à récupérer toutes leurs facultés dans les jours qui suivent leur guérison. Elles souffrent de quelques séquelles handicapantes pour leurs activités quotidiennes. Il y en a qui n'arrivent même pas à marcher presque un mois après l'apparition des premiers symptômes. Le département de la santé prend en compte ces cas en les soumettant à la décision de leur médecin traitant. Une décision qui semble être judicieuse et bien réfléchie. Ce raccourcissement de la durée d'isolement pourrait inquiéter les citoyens. Il faut savoir qu'elle a été prise avec de grandes précautions, même si les cas contacts n'ont pas été pris en compte. Mais cela ne remet aucunement en cause le bien-fondé de cette mesure prise par le Comité scientifique de suivi de la pandémie de Covid-19. Car, ce raccourcissement a été décidé dans beaucoup de pays dans le monde dès le mois de septembre dernier. Les autorités sanitaires ont choisi de prendre leur temps pour voir l'évolution des connaissances scientifiques en matière de contagion des personnes atteintes par le
Covid-19. Beaucoup d'experts parlent d'un risque de contamination ne dépassant pas les 7 jours après l'apparition des premiers symptômes. Des pays comme la France ont alors adopté un isolement d'une semaine. Mais le Conseil scientifique semble avoir adopté la prudence en maintenant cet isolement à 10 jours. À cette date, les spécialistes affirment que le malade ne représente plus aucun risque de contagion. C'est d'ailleurs le moment où les anticorps commencent à faire leur apparition dans le corps. Actuellement, les médecins du travail se basent sur une sérologie positive, c'est-à-dire l'apparition des anticorps, pour autoriser un déconfinement du malade. La «quatorzaine», est donc finie!

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