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Béjaïa

La RN 09 et la SDE fermées

La journée de dimanche est devenue depuis quelques années celle de la traduction dans la rue de la colère citoyenne.

S’informer avant tout déplacement de ou vers Béjaïa est devenu un impératif qu’il faut bien observer si l’on veut éviter des conséquences fâcheuses. Depuis quelques années, le fléau de la fermeture de routes est devenu un rituel chaque début de semaine par des citoyens qui, sans préavis, observent des actions motivées par différentes raisons liées au cadre de vie et aux autres inconséquences nées souvent de mauvaises interprétations. Ce sont sourtout les gens qui n’ont pas tort dans ces conflits qui subissent les inconvénients de décisions hâtives et souvent insoucieuses des conséquences sur autrui. Le dimanche des encombres s’est invité encore hier, comme s’il ne fallait à tout prix pas rater le rendez-vous. Pour la quatrième fois de suite, la RN09, reliant Béjaïa à l’est du pays, a été fermée à la circulation routière, depuis hier matin, au niveau de la localité de Lotta. Quelques jeunes, mécontents du verdict prononcé par la cour de Béjaïa contre les auteurs de l’assassinat d’un citoyen de Oued Souf, à l’été 2018, pour une histoire de paiement de droits de parking, ont investi cet axe routier pour exiger la «révision du verdict de 12 ans de prison prononcé à l’encontre de deux jeunes de la localité, qui ont été impliqués et jugés dans l’affaire de l’assassinat du jeune de Oued Souf durant l’été passé». La détention préventive de 14 mois et le procès en appel, qui s’est soldé par des peines de prison de 12 années ferme contre les auteurs de l’assassinat, a fait monter la colère qui s’est traduite par la fermeture d’une Route nationale avec ses conséquences sur le trafic routier.
A Beni Maouche, les citoyens se sont insurgés contre le retard mis par la SDE à les raccorder au réseau de gaz de ville. Il se trouve que la raison de ce retard est dû à d’autres citoyens qui n’ont pas construit les niches de compteurs dans les délais requis. Mais cela n’a pas empêché les habitants de cette localité de procéder à la fermeture de l’agence locale de la Sonelgaz, une incompréhension de plus qui met mal à l’aise toute une région. A Béjaïa, le rituel s’observe sans préavis chaque dimanche. On ferme les routes, les sièges d’APC, bref tout ce qui peut mettre la pression sur les autorités souvent loin des préoccupations locales. Le plus grave c’est qu’on n’intervient que lorsqu’il y a mécontentement, ce qui conduit et encourage le recours aux actions musclées. Ainsi va Béjaïa et son quotidien souvent noirci par des inconséquences où le gros des citoyens n’ont encore aucun tort.

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