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Rassemblement contre la nouvelle loi sur les hydrocarbures

La rue dit non

Les citoyens étaient nombreux à se rassembler, hier, à Alger, pour exprimer leur rejet de l’avant-projet de loi sur les hydrocarbures.

L’appel lancé via les réseaux sociaux pour manifester contre la nouvelle loi sur les hydrocarbures a été entendu dans la capitale. Les citoyens étaient ainsi, nombreux à se rassembler, hier, à Alger, pour exprimer leur rejet de l’avant-projet de loi sur les hydrocarbures.
C’est à proximité du siège de l’Assemblée populaire nationale (APN) que les manifestants se sont donné rendez-vous. A 10h30 du matin, les contestataires étaient déjà sur place tandis que d’autres affluaient, sans arrêt, sur le boulevard Zighout-Youcef.
En l’espace de quelques minutes, l’avenue était bondée de monde.
Ceux qui ont pris part au rassemblement disent non à ce qu’ils appellent «la dilapidation des richesses du pays». «Pour nous, la révision de la Constitution doit être la seule priorité du moment», a lancé une dame, qui estime que «le gouvernement actuel n’est pas censé faire passer une telle loi dans un tel contexte, mais juste à s’occuper des affaires courantes», a-t-elle ajouté.
En effet, une bonne partie des contestataires rejoignent les propos de cette dernière, en centrant le débat sur le fait que la «décision de réviser la loi sur les hydrocarbures intervient d’une manière précipitée». Ils estiment, pour la plupart, que cette question est beaucoup trop complexe pour être traitée de façon aussi «légère». «Cette loi représente un danger sur le futur de l’économie algérienne quand même», s’indigne un autre manifestant, avant d’ajouter : «Car il y va de l’avenir du pays.»
«Halte à la loi scélérate sur les hydrocarbures», s’est encore insurgé un homme d’un certain âge, qui a fait savoir que «le combat mené par le peuple depuis le 22 février a pour but d’en finir avec une politique économique se fondant sur le pillage des richesses nationales».
La foule qui était dense a tenté d’avancer vers le bâtiment de l’APN, mais le dispositif policier déployé en force n’a pas laissé les manifestants arriver au siège. Une petite partie des manifestants réussira tout de même à forcer le bloc de police, mais n’arrivera pas sur place.
Une petite bousculade a eu lieu au niveau du boulevard Zighout-Youcef au début, mais les choses sont vite rentrées dans l’ordre.
Les citoyens dont le but n’était pas d’engager des affrontements avec les forces de l’ordre, mais de réclamer ce qu’ils disent être «des revendications plus que légitimes». Tous scandaient en chœur, «l’Algérie n’est pas à vendre». D’aucuns ont parlé de cette mobilisation comme d’une «leçon de patriotisme».
Rappelons que le Conseil des ministres s’est réuni, hier, pour débattre de deux avant-textes de loi, lesquels sont l’avant-projet de loi de finances pour 2020 ainsi que celui sur les hydrocarbures. Autant dire que le dernier, très délicat, a suscité une vive polémique chez l’opinion publique, et ce depuis des jours.
Se prononçant sur le sujet, le gouvernement a soutenu que la nouvelle loi sur les hydrocarbures «vise essentiellement l’augmentation et le renouvellement de la réserve nationale en produits énergétiques et la satisfaction de la demande interne».

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