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Tebboune conditionne la rentrée scolaire par l’avis du Conseil scientifique

«La santé des Algériens n’a pas de prix»

Le président de la République refuse de dilapider les acquis sanitaires et ne s’interdit aucune piste susceptible de maintenir la pandémie sous contrôle.

La situation sanitaire, les coupures récurrentes d'Internet, la liberté de la presse et bien d'autres questions ont été abordées, hier, par le président de la République lors de l'entretien qu'il a accordé à deux titres de la presse nationale. Le chef de l'Etat, qui a paru très serein sur tous les dossiers abordés lors de l'interview, n'avait pas besoin de souligner la grande efficacité dont ont fait montre les autorités du pays dans la gestion de la pandémie du Covid-19. Et sur cet aspect des choses, le chef de l'Etat qui a démenti toute velléité politicienne dans la démarche de l'Etat face à la pandémie, a évoqué la question de la rentrée scolaire et universitaire sur son volet strictement sanitaire. Sur cette question précisément, le chef de l'Etat a estimé que «l'expérience vécue par d'autres pays est édifiante». Constatant comme tout le monde d'ailleurs, que ces pays qui ont ouvert leurs écoles, «se sont vus obligés de fermer des centaines de classes, en raison de la propagation du coronavirus en milieu scolaire», note le président Tebboune, non sans tracer une ligne rouge à ce propos. «Pour ce qui nous concerne, entre l'application d'un programme pédagogique ou la sauvegarde de la santé des Algériens, nous avons choisi la santé des Algériens», a tranché Abdelmadjid Tebboune. Partant de cette conviction qu'il partage avec la majorité des Algériens, le président de la République refuse de dilapider les acquis sanitaires et ne s'interdit aucune piste susceptible de maintenir la pandémie sous contrôle. Ainsi et sachant qu'«il n'y a plus de cluster dans 17 ou 18 wilayas», le chef de l'Etat évoque la possibilité d'envisager «des rentrées scolaires et universitaires par région. On n'est pas obligé de décider d'un jour unique pour la rentrée sur tout le territoire national». Cela dit, il s'agit là d'une piste, comme d'autres qui seront creusées avec la collaboration des scientifiques algériens. Sur le sujet, Abdelmadjid Tebboune est on ne peut plus ferme: «La date de la rentrée scolaire et universitaire sera décidée après consultation du Conseil scientifique.» En tout état de cause, la courbe des contaminations confirme sa tendance baissière jusqu'à hier, ce qui augure d'un allègement supplémentaire du dispositif sanitaire, même si le président demeure très vigilant sur le sujet. «Ce sera la situation sanitaire, au cas pas cas, qui déterminera notre démarche. Ce que je peux vous dire, c'est que ce ne sera pas une décision d'autorité. Je consulterai d'abord le Conseil scientifique», affirmera-t-il. Le coup de gueule du président de la République a concerné les coupures répétées de l'Internet. Il dira que la situation que vit le secteur «n'honore pas un pays qui ambitionne d'aller vers l'économie numérique, de développer le commerce et le payement électronique». Le président qui insiste sur le saut qualitatif que tout le monde en Algérie appelle de ses voeux, estime nécessaire «un débit de l'Internet satisfaisant et stable». Il affirme ne plus supporter d' «entendre parler de coupures de l'Internet dans tel ou tel autre bureau de poste, qui pénalisent des dizaines d'Algériens». Et le président d'asséner: «Il n'est pas question de trouver une excuse à pareille situation». Sur d'autres sujets, notamment celui de la presse, le chef de l'Etat a réitéré sa position sur la question et annoncé une nouvelle loi qui garantira au journaliste la liberté d'exercer sa profession. Une multitude d'autres questions ont été abordées. Nous y reviendrons.

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