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Reconnaissance, à titre posthume, du statut de moudjahid

La solution de Karim Younès

Le médiateur de la République appelle à la réactivation de la commission de reconnaissance des statuts de moudjahid et de chahid pour satisfaire les requêtes des proches dont le seul souci est de reconnaître les sacrifices accomplis par la génération de Novembre.

Le dossier de reconnaissance des statuts de moudjahid et de chahid «est définitivement clos et ce, depuis la conférence de l'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) de 2002», avait affirmé, encore une fois en 2019, le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, précisant que «les commissions de reconnaissance ont été dissoutes». Or, cette question est de nouveau d'actualité puisque Karim Younès, le médiateur de la République qui prépare le bilan de ses activités pour le remettre prochainement, comme le stipule la loi, au président de la République, a affirmé que l'instance du médiateur de la République, qui a accueilli et traité depuis février de l'an dernier,
8 052 requêtes et a reçu plus de 3 000 citoyens, a enregistré des requêtes de reconnaissance de qualité d'anciens moudjahidine. Il s'agit, selon le médiateur, de demandes formulées par
les proches d'anciens moudjahidine, dont une grande majorité n'est plus de ce monde aujourd'hui. Ces enfants et petits-enfants aspirent à donner ce statut, à titre posthume, à leurs parents et aïeux en signe de reconnaissance à leurs sacrifices. «De mon point de vue, c'est une très bonne chose.
La démarche adoptée par certains proches va permettre de perpétuer l'esprit de l'amour de la patrie et consolider le lien avec notre Histoire», affirme le médiateur de la République qui considère que la commission de reconnaissance des statuts de moudjahid et de chahid devrait être à nouveau réactivé pour satisfaire les requêtes de ces Algériens dont le seul souci est de reconnaître les sacrifices accomplis par la génération de Novembre.
Pour Karim Younès, une telle reconnaissance est un devoir envers les hommes et les femmes courageux qui ont écrit l'histoire de la Révolution en lettres d'or.
Le médiateur, de la République, qui était hier, à Aïn Témouchent et Tlemcen, continue sa tournée, entamée depuis quelques jours déjà, et au cours de laquelle, il s'attelle à inaugurer et inspecter personnellement les sièges des médiateurs locaux, de l'organisation, l'accueil, le recueil des doléances et de toute la procédure mise en place. Karim Younès ne manque également pas, à chacun de ses déplacements, comme il le souligne dans un appel téléphonique, de rencontrer des responsables locaux et des représentants de la société civile afin d'expliquer les missions dévolues au médiateur de la République. Rappelant que l'instance qu'il dirige est indépendante relevant directement du président de la République, il insiste sur le fait qu'elle vise principalement l'accompagnement et la facilitation de toute procédure pour faire valoir les droits des citoyens.
La médiation de la République se charge, dans le cadre des dispositions législatives et réglementaires de sa mission, du recueil des doléances ayant trait au fonctionnement des instances administratives, des collectivités locales et de toute structure du service public. Dans le même contexte, Karim Younès a fait savoir que le médiateur local n'est, ni wali, ni juge, ni avocat des citoyens et de l'administration, mais plutôt un cadre supérieur de l'Etat désigné par le président de la République pour aider les citoyens.
Son rôle premier donc consiste à aider les individus, à régler tout différend avec l'administration s'il estime que celle-ci n'a pas agi conformément à la mission de service public qui lui est dévolue, en plus de protéger les droits des citoyens et les libertés fondamentales, les promouvoir, les renforcer et défendre les droits de l'homme.

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