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Position de l'Algérie dans le conflit du Sahara occidental

La voie de la paix

Elle a toujours soutenu l'option d'une solution politique, dans le cadre de négociations directes entre Marocains et Sahraouis, sous l'égide des Nations unies.

Depuis la nomination de James Baker en 1997, puis celle du Hollandais Peter Van Walsum en 2005, Christopher Ross, en 2009 avant que ne lui succède l'ex-président allemand, Horst Kohler, le 16 août 2017, en tant qu'envoyés spéciaux du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara occidental, sa position n'a pas varié d'un iota. Elle a constamment soutenu l'option d'une solution politique, dans le cadre de négociations directes entre Marocains et Sahraouis, sous l'égide des Nations unies ainsi que les résolutions votées par le Conseil de sécurité qui ont à chaque fois renouvelé le mandat de la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental (Minurso). Toutes, sans exception, ont mis en exergue l'organisation d'un référendum qui puisse garantir au peuple sahraoui le droit à l'autodétermination, noeud gordien de la question sahraouie. Les émissaires de l'ONU échoueront, tour à tour, à le mettre en oeuvre. James Baker, dans le cadre prévu par le cessez-le-feu conclu en 1991. Suivront les quatre rounds de négociations de Manhasset dont le premier acte se jouera les 19 et 20 juin 2007. Le second se tiendra les 10 et 11 août de la même année. Le troisième, les 8 et 9 janvier 2008. Le quatrième et dernier round a eu lieu les 18 et 19 mars 2008. Les négociations ont été pilotées par Peter Van Walsun qui ne parviendra à rien de concret. Christopher Ross lui succédera. Nommé envoyé personnel du SG de l'ONU pour le Sahara occidental, en janvier 2009, le diplomate américain réussira à organiser neuf rounds de pourparlers informels dont le dernier s'est tenu entre le 11 et le 13 mars 2012, aux Etats-Unis, à Greentree, Long Island, près de New York. Sans progrès notoire. Depuis, plus rien jusqu'à l'arrivée de son successeur qui s'est engagé à organiser des pourparlers directs entre le Maroc et le Front Polisario, sans préconditions, avant la fin de l'année 2018. Horst Köhler réussira à organiser une première table ronde qui s'était tenue les 4 et 5 décembre 2018, à Genève. Elle avait laissé entrevoir une lueur d'espoir pour voir enfin des négociations directes s'instaurer entre le Maroc et le Front Polisario, après un silence qui aura duré près de 9 ans. Il enchaînera avec un autre round qui a eu lieu les 21 et 22 mars, au même endroit. Il faut souligner que l'émissaire onusien a pu compter sur un soutien sans faille de la part de l'Algérie, en sa qualité d'Etat voisin, pour relancer des négociations directes entre les deux parties au conflit, le Royaume du Maroc et le Front Polisario, à l'arrêt depuis 2012, tout comme ce fût pour ses prédécesseurs. Une troisième rencontre était programmée. Horst Kohler ne la pilotera pas. Il a fini par jeter l'éponge au mois de mai 2019. Ce départ surprise a donné un coup d'arrêt à la perspective d'une solution pacifique. L'Algérie a attiré l'attention sur le risque de dérive du conflit que provoquerait la vacance prolongée de la désignation d'un successeur à Horst Kohler. «Force est de constater, avec regret, que depuis la démission de l'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU, Horst Kohler, le processus de paix onusien est sur une voie semée d'embûches», avait écrit le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans un message adressé au SG de l'ONU, Antonio Guterres. Le temps lui a donné raison...

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