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L’Algérie appelle à une coupe massive de la production de pétrole

Le baril dans la tourmente

Les prix de l’or noir affichaient, hier, une baisse significative en cours d’échanges après avoir aligné deux fortes hausses successives.

L’Opep et ses partenaires, dont la Russie devaient tenir une réunion par vidéoconférence hier. Une rencontre qui aurait due être sanctionnée par l’annonce d’une baisse record de la production: au moins 10 millions de barils par jour. Elle a finalement été repoussée à jeudi prochain. L’Algérie, qui assure la présidence de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, a exhorté les pays producteurs à agir vite et à procéder à une coupe massive de leur production. « L’Algérie, qui assure la présidence de la Conférence de l’Opep, lance un appel à tous les producteurs de pétrole pour saisir l’opportunité de la réunion prévue le 9 avril, pour privilégier le sens des responsabilités et aboutir à un accord sur une réduction de la production pétrolière qui soit globale, massive et immédiate », a déclaré le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, à travers un communiqué rendu public par les services de son département. « L’Algérie œuvrera, comme par le passé, à rapprocher les points de vue, rechercher les solutions consensuelles et contribuer à tout effort qui permettra de stabiliser le marché pétrolier, pour le bénéfice des pays producteurs et des pays consommateurs », a-t-il soutenu. Les prix de l’or noir ont repris le chemin de leur courbe baissière. Ils affichaient, hier, une baisse significative en cours d’échanges après avoir aligné deux fortes hausses successives, en fin de semaine dernière. Le baril de Brent, référence du pétrole algérien, se négociait, vers 14h30, à 33,21 dollars, soit 90 cents de moins qu’à la séance précédente. Il faut savoir qu’en plus d’avoir dégringolé, sous la pression de la pandémie de coronavirus, les cours de l’or noir se sont carrément effondrés après la guerre des prix que se sont livrée l’Arabie saoudite et la Russie jusqu’à se retrouver à leur plus bas niveau depuis 17 ans. Le plongeon des prix du pétrole s’est accentué, après le refus de la Russie à répondre favorablement, lors d’un sommet qui s’est tenu le 6 mars à Vienne, en Autriche, à la proposition saoudienne de réduire la production de l’alliance Opep-non Opep au sein de laquelle ces deux poids lourds du marché pétrolier mondial jouent un rôle majeur. En guise de riposte, le Royaume wahhabite a décidé d’augmenter sa production à 12 millions de barils par jour et de réduire les prix de vente de son brut sur les marchés étrangers à un niveau sans précédent, depuis au moins 20 ans, en offrant des remises inédites à l’Europe, à l’Extrême-Orient et aux Etats-Unis, ce qui a été fatal au baril qui a perdu jusqu’à 40 dollars de son prix. « Ce double choc a induit une baisse drastique des prix pétroliers, une baisse qui sera encore plus accentuée dans quelques semaines, lorsque les capacités de stockage de pétrole, sur terre et en mer, seront saturées, conduisant à une dislocation durable de l’industrie pétrolière », a fait remarquer le président de l’Opep, Mohamed Arkab. « Consciente de cette situation et des risques y associées, et de ses conséquences sur les peuples des pays producteurs de pétrole à un moment où ils luttent contre la pandémie de COVID-19 », l’Algérie conseille les producteurs de se mettre d’accord sur une baisse immédiate de leur production, a indiqué le successeur de Mustapha Guitouni. Il faut rappeler que les prix du pétrole avaient nettement rebondi, après un tweet du président américain. « Je viens de parler à mon ami MBS (Mohammed ben Salmane, prince héritier d’Arabie saoudite, Ndlr), qui a parlé avec le président Poutine de Russie et je m’attends et j’espère qu’ils réduiront d’environ 10 millions de barils, et peut-être beaucoup plus… », avait écrit Donald Trump dans son message. « Je pense qu’il est nécessaire d’unir les efforts pour équilibrer le marché et réduire la production de pétrole », a estimé Vladimir Poutine, tout en affirmant que la Russie était en contact étroit avec ses partenaires saoudiens. La décision sera prise, en principe, le 9 avril. L’Algérie la souhaite exceptionnelle…

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