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L’Opep+ a retiré 10 millions de barils par jour depuis hier

Le baril fait une percée

Les prix du Brent, référence du pétrole algérien, pour livraison en juillet, s’affichaient en cours d’échanges au-dessus des 27 dollars.

Déclic ou simple feu de paille? Il est sans doute trop tôt pour se prononcer, mais le marché semble vouloir répondre favorablement à la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et de ses partenaires. L'alliance a mis à exécution, hier, sa baisse de près de 10 millions de barils par jour prise le 9 avril dernier pour une durée de deux mois (mai et juin). Les prix du Brent, référence du pétrole algérien, pour livraison en juillet, s'affichaient en cours d'échanges, vers 13h00 au-dessus des 27 dollars après deux séances consécutives. Il y a comme un vent d'espoir de les voir rebondir après la chute historique du pétrole américain notamment, qui s'est effondré le 20 avril en zone négative à moins de 37 dollars. Une première. Certains indices montrent en effet que le pire fait peut-être partie du passé. La pandémie du coronavirus donne l'impression de reculer. Les pays industrialisés, gros consommateurs de pétrole (Chine, Allemagne, France...), commencent leur déconfinement pour relancer leur appareil économique paralysé par le Covid-19. Une conjoncture aussi exceptionnelle qu'inattendue, qui a surpris la planète, en prenant naissance avec l'épidémie de coronavirus qui a fait son apparition au mois de décembre 2019. Les flottes aériennes sont clouées au sol, les transports maritimes et terrestres sont à l'arrêt tandis que les entreprises se sont vidées de leurs salariés. Conséquence: la demande mondiale de pétrole s'est contractée de plus de 30%, ce qui s'est répercuté sur les prix du pétrole qui ont enregistré des baisses historiques. Un phénomène que tentent d'inverser les pays producteurs de pétrole de l'alliance Opep-non Opep qui ont décidé de réduire leur offre de 9,7 millions de barils par jour pour désengorger un marché surabondant. L'Algérie qui assure la présidence de l'Opep a insisté jeudi, à la veille de sa mise en oeuvre, sur la nécessité de l'application totale de l'accord de réduction de la production pétrolière tout en affirmant son engagement à baisser sa production à compter d'hier. La contribution de l'Algérie à cet effort de «guerre» s'élève à 200000 barils par jour. L'Arabie saoudite et la Russie doivent réduire leur offre de 2,5 millions de barils chacune. Deux autres accords ont été décidés. Le second porte sur une baisse de la production pétrolière de l'ordre de 8 millions de barils par jour durant le second semestre 2020. Un troisième accord paraphé par les pays de l'Opep + fait état d'une réduction de la production pétrolière de l'ordre de 6 millions de barils par jour et ce à partir de janvier 2021, jusqu'au mois d'avril 2022. L'appel de l'Algérie intervient à la veille de l'application de l'accord historique de réduction de production conclu le 12 avril 2020 entre les 23 pays membres de l'Opep-non Opep, signataires de la Déclaration de coopération qui est entrée en vigueur, hier. Le ministre de l'Energie, président en exercice de l'Opep a affiché son optimisme de voir rebondir les prix. «La hausse progressive de la demande pétrolière en raison de la reprise de l'activité économique mondiale d'une part, et la réduction de l'approvisionnement d'autre part, vont permettre une stabilisation progressive du marché pétrolier et une tendance haussière des prix» a estimé Mohamed Arkab. Un avis qui semble partagé par l'agence Moody's. «D'importants ajustements de l'offre en temps voulu devraient contribuer à équilibrer le marché plus tard en 2020, mais le rythme du rééquilibrage du marché et de la hausse des prix du pétrole dépendra de la reprise de la demande», a indiqué Elena Nadtotchi, vice-présidente et responsable du crédit de la célèbre agence américaine de notation financière. En attendant, le baril a tenté une petite percée.

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