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Le chronomètre électoral

Pour l’armée, la présidentielle reste la manière la plus intelligente pour épargner le toboggan de la crise à toute une nation.

En suggérant, hier, au chef de l’Etat de convoquer le corps électoral le 15 septembre prochain, l’état-major de l’armée vient d’enclencher le chronomètre de l’élection. C’est la course contre la montre !
Dans les 24 heures qui suivent cette déclaration, il faut s’attendre à un démarrage sur les chapeaux de roue de tous ceux qui sont concernés de près ou de loin par cette opération électorale cruciale.
Les états-majors des partis qui seront amenées à présenter leurs candidats, les personnalités qui vont concourir en tant qu’indépendants, les organisations de la société civile qui adhéreront à ce processus et bien évidemment les organismes à mettre en place pour un déroulement parfait du scrutin.
Au plan politique, on susurre que plusieurs mesures seront annoncées, dans les tout prochains jours, par le chef de l’Etat en vue de garantir les meilleures dispositions pour cette échéance. C’est au niveau organisationnel que des défis importants appellent à être relevés.
Il s’agit entre autres des modifications à apporter à la loi électorale, de la désignation d’une instance indépendante d’organisation et le contrôle de l’élection, de l’actualisation du fichier électoral, de la bonne organisation des bureaux de vote et de la validation des résultats. Vaste chantier qui nécessite de l’endurance durant cette période relativement courte.
A ces détails, par ailleurs déterminants, l’état-major a également suggéré quelques solutions pour aller vite, très vite. Pour ce faire, le général de corps d’armée, souhaite «l’installation rapide d’une instance nationale indépendante pour la préparation, l’organisation et la surveillance des élections, qui supervisera toutes les étapes du processus électoral». Maintenant que le panel drivé par Karim Younès a rendu ses conclusions, et fait connaître ses positions qui vont dans le même sens, cette Instance peut être annoncée sous peu.
S’agissant de la loi électorale, l’état-major estime qu’il ne sert à rien de s’éterniser dans la confection d’un nouveau texte à même de retarder une échéance qui engage le destin de la nation. L’armée juge à ce propos qu’il suffira de réviser quelques textes de la loi électorale pour s’adapter aux exigences de la situation actuelle, et « non pas une révision totale et profonde qui toucherait tous les textes, telle que revendiquée par certains, ce qui prendrait beaucoup de temps ».
L’armée qui s’est résolue à l’idée de convoquer le corps électoral, semble déceler un désir profond chez les populations qui veulent passer à une autre étape après avoir barré la route à un cinquième mandat humiliant de l’ex-président Bouteflika et coupé les ailes aux prédateurs de la République.
Dit autrement, il y a un consensus selon lequel il faut maintenant donner une perspective aux Algériens et arrêter cette noria qui devient gravement menaçante, surtout au plan économique. Pour l’institution militaire, l’organisation d’une élection présidentielle reste la manière la plus intelligente pour épargner le toboggan de la crise à toute une nation.

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