{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Réagissant aux déclarations de l’eurodéputé

Le Cndh et l’Anie dénoncent «l’ingérence»

En se dressant contre «les tentatives de pression sur l’Algérie pour des agendas étrangers occultes», le Conseil national des droits de l’homme réaffirme l’opposition à l’ingérence.

En réaction à l’annonce relative à la programmation, au Parlement européen, d’un débat général sur la situation en Algérie, le Conseil national des droits de l’homme (Cndh) et l’Autorité nationale des élections (Anie) ont dénoncé l’initiative de l’eurodéputé. Le président du Cndh, Bouzid Lazhari, a rejeté «des tentatives de pression sur l’Algérie». Il a déclaré «nous pensons qu’il existe certainement des agendas étrangers occultes pour faire ces pressions et à des fins inavouées, mais je tiens à dire à ceux qui parlent de violations des droits de l’homme en Algérie que nous sommes là pour leur répondre». Lazhari s’est dit, à ce propos, «étonné que le Parlement européen s’intéresse à l’Algérie alors que le monde entier est, depuis 10 mois, témoin que le peuple algérien exerce librement son droit à manifester pacifiquement et brandit même des banderoles qui vont parfois au-delà des limites habituelles dans la liberté d’expression». Mettant en avant l’importance du dispositif législatif dans ce domaine, il a fait savoir que «les droits existent et sont consacrés et celui qui prétend le contraire n’a qu’a nous contacter ou aller à la justice», a-t-il ajouté. Soulignant que «l’Algérie est un exemple en matière de respect des droits de l’homme par rapport aux autres pays arabes», le président du Cndh a admis, néanmoins, «des cas de dépassements auxquels le Conseil fait face», en précisant que ce dernier œuvre «quotidiennement» pour «assurer» la promotion et la protection des droits de chaque citoyen algérien. De son côté, l’Anie a salué la position des cinq candidats à la présidentielle quant au rejet de toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays, soulignant que le scrutin du 12 décembre prochain se déroulera sans observateurs étrangers. «Nous saluons, en tant qu’Autorité nationale, les déclarations des cinq candidats et leur position rejetant toute ingérence étrangère dans les affaires internes du pays», a déclaré à la presse M. Ali Draâ, Chargé de l’information de l’Anie. Concernant une éventuelle invitation d’observateurs étrangers pour la surveillance de la présidentielle, le responsable de communication à l’Anie a affirmé que «l’Algérie s’est dotée d’une Autorité indépendante qui joue pleinement son rôle et qui n’a pas besoin d’une autre autorité ou d’observateurs pour se substituer à elle». «L’ANIE, qui refuse cette démarche préconisée par les candidats, s’acquittera pleinement de son devoir national», a-t-il assuré.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours