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Le Président mécontent de la prise en charge des zones d’ombre

Le côté sombre du gouvernement

Il est temps d’en finir avec le bricolage des walis et des chefs de daïra qui excellent dans la médiocrité et l’incurie ambiantes.

Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a présidé une réunion du Conseil des ministres dans le cadre de l'évaluation et du suivi de l'action gouvernementale sur tous les secteurs répondant à une urgence politique, économique et sociale inhérente aux préoccupations des couches larges de la société.
Abdelmadjid Tebboune a axé sa réunion sur le secteur de l'intérieur et des collectivités locales comme une priorité des priorités. C'est le secteur qui fait allusion à la situation des citoyens lambda qui vivent dans la pauvreté et la marginalisation sociale des plus insoutenables. Les zones d'ombre ont eu la part du lion dans la réunion du Conseil des ministres, une manière de rappeler les walis qui ont failli à leur rôle dans ce sens, de rattraper leur retard quant à la prise en charge de ces zones où les citoyens sont livrés à eux-mêmes en matière de couverture sociale au sens large du terme. Le président de la République a «donné des instructions à l'effet de relancer les secteurs ayant un impact direct sur la vie quotidienne des citoyens, en passant à la vitesse supérieure à l'entame de l'année 2021», c'est un rappel à l'ordre sur la question cruciale qui a trait aux zones d'ombre dont son programme du Tebboune s'est démarqué durant les premiers mois de son investiture en tant que président.
Le communiqué de la présidence de la République a souligné à ce propos que «Le président Tebboune a exprimé son mécontentement de la gestion par certains walis des zones d'ombre, insistant sur l'impératif de faire la distinction entre les différents programmes de développement local, soulignant par la même certaines initiatives positives, tel l'approvisionnement en eau et en gaz par voie de réservoirs dans certaines régions frontalières», et d'ajouter: «Le président Tebboune a mis en garde contre la poursuite du phénomène d'approvisionnement en eau par les méthodes rudimentaires, une tragédie dont des enfants ont été victimes», mentionne-t-on. Depuis une année la question des zones d'ombre est soulevée par les pouvoirs publics, et des conférences et des assises réservées à ce fléau qui frappe de plein fouet les régions du pays, mais les choses sont restées en l'état. Depuis l'apparition de la pandémie de Covid-19, la situation dans les zones d'ombre a empiré, l'électricité, l'eau et le transport sont devenus rares à l'accès des citoyens vivant dans lesdites régions. Les walis n'ont pas fait preuve de rigueur et de sérieux dans la résolution des problèmes directs des citoyens des zones d'ombre. Cette question relative aux zones d'ombre est susceptible de provoquer des réactions et des décisions qui viseront le limogeage en cascade des walis et de chefs de daïras qui n'ont rien fait dans le cadre de leurs prérogatives pour juguler les problèmes des citoyens vivant dans des conditions indescriptibles de marginalisation et de privation des moyens les plus élémentaires.
Les habitants qui subissent le martyre en termes de manques de l'essentiel d'une vie digne en leur qualité de citoyens dont les droits sont garantis par la Constitution, sont doublement privés, le manque de structures, de logements décents, de couverture de besoins vitaux surtout en cette saison de froid, s'ajoute la pandémie de coronavirus qui les a mis dans une conjoncture encore plus grave et dramatique en termes de marginalisation sociale. Les pouvoirs publics doivent agir le plus rapidement pour endiguer ces taches noires qui écornent l'image du pays. Les habitants de ces régions ont le même droit à part entière comme les autres citoyens au niveau national. Il n'y a pas de citoyens de première zone et d'autres citoyens de seconde zone.
L'hiver commence très rude, l'intervention des pouvoirs publics ne devrait pas attendre. C'est le rôle d'un Etat dont l'ensemble des citoyens de ce pays sont égaux devant la loi et dans les droits. Il est temps d'en finir avec le bricolage des walis et des chefs de daïras qui excellent dans la médiocrité et l'incurie ambiante

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