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Importation des viandes rouges au menu

Le coût d'une décision

Plus de 200 millions de dollars/an à préserver alors que des professionnels estiment que le gel des importations n'a pas eu d'incidence sur le marché national.

Le gel des importations de viandes rouges, décidé par les pouvoirs publics, depuis le 4ème trimestre 2020, permettra à l'Algérie d'économiser plus de 200 millions de dollars par an, selon un haut responsable au ministère du Commerce, cependant que des professionnels du secteur estiment que le gel des importations n'a eu aucune incidence sur le marché national.
Voilà deux avis responsables qui diffèrent quelque peu, dans leur approche, pour réguler le marché des viandes fraîches en Algérie, qui ne cesse de subir des hausses en continu.
Le DG du commerce extérieur au ministère du Commerce, Khaled Bouchelaghem, a indiqué que «l'encouragement des produits locaux répond aux attentes des éleveurs et des engraisseurs qui se sentent concurrencés par les produits importés». Selon les chiffres qu'il a communiqués, les importations en viandes rouges bovines avaient atteint 122 millions de dollars durant les 10 premiers mois de l'année 2020, dont 67,5 millions en viandes fraîches et54,5 millions en viandes congelées.
Dénonçant la tendance haussière de ces importations, il dira que les opérations d'importation des bovins sur pied sont toujours autorisées pour approvisionner le marché national en viandes rouges, soutenant que «cela est, de loin plus rentable». Cette importation de bovins destinés à l'abattage permet, en effet, la création d'emplois directs et indirects autour de cette activité. Louant ces avantages, il a affirmé que «l'introduction de bêtes vivantes contribuerait à augmenter la cadence du travail au niveau des abattoirs et des boucheries et d'approvisionner le marché en viandes fraîches, de fournir l'industrie de la transformation des viandes en matière première, ce qui devrait également élargir le réseau de distribution et générer des emplois».
L'Algérie produit annuellement plus de 5,3 millions quintaux de viandes rouges, selon la directrice des services vétérinaires au ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Leïla Toumi. L'ovin représente 60% et le bovin 30%, le reste, soit 10%, c'est la viande caprine et caméline», a-t-elle précisé.
Elle dira que le nombre d'éleveurs ovins atteint 230000, en se référant aux statistiques de 2020 de la Chambre nationale de l'agriculture. Quant au nombre d'éleveurs bovins, il se chiffre à 72 000 activant dans la production laitière et l'engraissement des veaux destinés à l'abattage.

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