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Le couvre-feu passe de 23h à 6h du matin

Le début de l’allégement!

Les walis gardent, toutefois, le pouvoir de durcir le confinement d’une ou de plusieurs communes, localités ou quartiers connaissant des foyers de contamination. Le Covid-19 est loin d’avoir disparu…

Après les promesses, place à l'action! Dimanche dernier, le Haut Conseil de sécurité s'était réuni annonçant que l'étau de l'angoisse sera desserré pour les Algériens. Hier, le gouvernement est passé à l'acte en «révisant» les horaires du confinement partiel pour les 29 wilayas toujours sous couvre-feu sanitaire. Ainsi, les citoyens ont désormais jusqu'à 23 h pour rentrer chez eux. Ils pourront y ressortir le lendemain à 6 h du matin. «Les horaires de confinement partiel à domicile ont été adaptés de 23h00 au lendemain 6h00 à partir de dimanche 9 août jusqu'au 31 du même mois pour 29 wilayas», a indiqué, hier matin, un communiqué des services du Premier ministre. Les wilayas concernées sont: Boumerdès, Souk Ahras, Tissemsilt, Djelfa, Mascara, Oum El Bouaghi, Batna, Bouira, Relizane, Biskra, Khenchela, M'sila, Chlef, Sidi Bel Abbès, Médéa, Blida, Bordj Bou Arréridj, Tipasa, Ouargla, Béchar, Alger, Constantine, Oran, Sétif, Annaba, Béjaïa, Adrar, Laghouat, El Oued. Le gouvernement veut par là, permettre aux citoyens de «respirer» un peu en ce mois d'août des plus caniculaires après 5 mois d'angoisses et de confinement à domicile. D'ailleurs, ces nouveaux horaires interviennent à la veille de la réouverture des mosquées, des plages et des espaces de loisir comme décidé lors de la réunion récente du Haut Conseil de sécurité. Le communiqué du gouvernement insiste d'ailleurs, sur ce point. «Le décret exécutif portant aménagement des horaires de confinement partiel à partir du 9 au 31 août 2020 a été publié en application des instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, données lors de la réunion du Haut Conseil de sécurité du 3 août 2020», souligne la même source. Le Premier ministère rappelle également que les pouvoirs publics ont adopté une nouvelle démarche, «plus souple», dans la gestion de la crise sanitaire. Il rassure, cependant, sur le fait que cela se soit fait en consultation avec le Comité scientifique de suivi de l'évolution de la pandémie de coronavirus (Covid-19) et l'Autorité sanitaire.
Un scénario à la Tizi Ouzou est possible
Néanmoins, le gouvernement insiste sur le fait que cet allégement est loin de signifier la fin de la pandémie. D'ailleurs, il garde une porte ouverte afin de pouvoir adapter partiellement ou totalement le confinement en laissant la «main» aux walis. Comme cela a été le cas dans la wilaya de Tizi Ouzou qui a été «déconfinée» au mois de juin dernier avant que la semaine dernière deux communes, le chef-lieu de la wilaya et Draâ Ben Khedda, ne soient soumises au confinement partiel (20h à 5h du matin le lendemain). « Les walis peuvent, après accord des autorités compétentes, prendre toutes mesures qu'exige la situation sanitaire de chaque wilaya, notamment l'instauration, la modification ou la modulation des horaires, de la mesure de confinement à domicile partiel ou total ciblé d'une ou de plusieurs communes, localités ou quartiers connaissant des foyers de contamination», soutient le département de Abdelaziz Djerad. «La levée ou le maintien du dispositif de confinement dépendra ainsi de l'évolution de la situation épidémiologique, dont la stabilisation permettra aux pouvoirs publics d'envisager des mesures supplémentaires d'allégement», rappelle le gouvernement comme pour expliquer que la balle est dans le camp des citoyens. Leur civisme et leur respect des règles d'hygiène et de distanciation sociale sont la seule chose qui leur permettra de vaincre cette maladie et sortir de cette situation pesante, sur le plan moral et financier. Ils devront se soumettre une bonne fois pour toutes à ces règles, particulièrement l'obligation de porter le masque, s'ils veulent retrouver une vie presque normale. Car, si une dégradation de la situation épidémiologique est constatée, on risque de revenir à la case départ avec un confinement encore plus sévère et la fermeture des lieux de détente et des mosquées.
Levée de l'interdiction de circuler entre les wilayas
Pour le moment, on n'en est pas encore là! Même si on continue à enregistrer plus de 500 cas par jour, la situation est plus à l'allégement. Puisque même l'interdiction de circulation de et vers les 29 wilayas toujours «confinées» a été levée. «Il a été décidé de la levée de l'interdiction de la circulation routière des véhicules particuliers, de et vers les 29 wilayas concernées par la mesure du confinement partiel», fait savoir le gouvernement. Cette mesure «exceptionnelle» qui devait contenir la propagation du virus, n'a certes pas été appliquée de façon «strict» mais elle était des plus pesantes pour les citoyens. Ils se déplaçaient tels des «harraga» entre les différentes wilayas du pays avec la peur au ventre, craignant de se faire «refouler». L'interdiction du transport public, qui avait été décidée en même temps que l'interdiction de circulation entre les wilayas, a, elle, été appliquée «scrupuleusement». Elle vient, elle aussi, d'être levée. «La prorogation de la mesure portant interdiction de la circulation du transport urbain collectif public et privé durant les week-ends, dans les 29 wilayas concernées par la mesure du confinement partiel», relève la même source. Une décision qui fait le bonheur des Algériens qui pourront profiter un peu de leur week-end. Cela même si les spécialistes craignent que cet «allégement» provoque une recrudescence de l'épidémie. Mais, pouvons-nous faire autrement? Il faut avouer que malgré toutes les restrictions, beaucoup ont bravé l'interdit! Ils ont continué à vivre de façon des plus normales.

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