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El djeich a consacré un numéro spécial à Ahmed Gaïd Salah

Le dernier hommage au général

Le défunt était attaché à la légitimité constitutionnelle et engagé à accompagner le peuple lors de ses marches pacifiques.

Par un lexique précis, des mots touchants et des phrases percutantes, que l’auteur de l’éditorial de la revue El dJeich a rendu un vibrant hommage à l’homme courageux, dévoué et patriote qui a placé l’Algérie avant tout. Celui qui a mis sa santé en veille pour sauver le pays d’un bain de sang, Ahmed Gaïd Salah, le général de corps d’armée, vice-ministre de la Défense nationale et chef d’état-major. L’éditorialiste entame son article comme suit : «Il y a quelques jours, notre pays a fait un dernier adieu à un chef militaire courageux, dans un élan populaire que l’histoire retiendra dans ses annales, tout comme elle consignera les hauts faits de l’homme et son dévouement à l’Algérie».
Reconnaissant d’ailleurs comme tout Algérien digne, l’auteur souligne avec beaucoup de considération : «Avec la disparition de son pieux fils, le Moudjahid, général de corps d’armée, Ahmed Gaïd Salah, notre pays a perdu un grand homme. Un homme qui a triomphé dans tous les combats qu’il avait menés, qui a consacré toute sa vie au service de l’Algérie qu’il portait dans son cœur, depuis son plus jeune âge et qui était profondément convaincu, lorsqu’il décida de prendre les armes, que la participation au combat libérateur et le sacrifice pour que vive l’Algérie, est le peu qu’on pouvait donner à la patrie pour l’affranchir du joug colonial.» Le qualifiant de stratège, il rapporte : «Il croyait fermement que la poursuite du combat pour l’édification dans l’Algérie indépendante nécessitait abnégation, humilité et de consentir des efforts, chacun à son poste.»
Il revient ensuite sur le jour de l’enterrement pour reproduire ces scènes retransmises par plusieurs chaînes étrangères pour rappeler : «Les foules immenses venues de toutes les régions du pays pour accompagner le défunt Moudjahid, général de corps d’armée, à sa dernière demeure au carré des Martyrs d’El Alia, témoignent de la spontanéité de l’hommage rendu à l’homme en reconnaissance des services rendus à l’Algérie durant toute son existence, particulièrement ces derniers mois.» Et de reconnaître que : «Cette démarche a évité au pays de sombrer dans le chaos et l’anarchie, lui permettant de surmonter une épreuve difficile, et ce, grâce à l’attachement du défunt à la légitimité constitutionnelle et son engagement à accompagner et à sécuriser le peuple lors de ses marches pacifiques, tout en ouvrant le champ à l’appareil judiciaire de combattre la corruption et de juger les corrupteurs, réunissant ainsi toutes les conditions à la tenue de l’élection présidentielle, marquée du sceau de la transparence et de l’intégrité.»
L’auteur atteste et témoigne avec des paroles pleines d’émotion : «Un serment qui, dans son contenu, dans sa signification et dans sa valeur, est comparable au serment d’honneur que prête le militaire au début de sa carrière, de préserver le legs et de le défendre jusqu’à la dernière goutte de son sang.»
Abordant la relation entre le peuple et son armée, l’auteur approuve : «La grande confiance que le peuple voue à son armée ne fait que rendre encore plus grande la lourde responsabilité qui lui incombe, celle de la préservation de la souveraineté nationale et de la défense de l’indépendance nationale. Ceci requiert de ne ménager aucun effort en matière de développement des capacités de défense de nos forces armées, à un moment où la phase d’édification de l’Algérie nouvelle nécessite la conjonction de tous les efforts et l’unité des rangs. L’Armée nationale populaire est le soutien indéfectible de son peuple, tant il est vrai qu’elle considère ce dernier comme sa profondeur stratégique et sa ressource humaine intarissable.»
Enfin, l’éditorialiste dans son dernier paragraphe rappelle que «la préservation du présent de l’Algérie et de son avenir nécessite d’avoir conscience de l’impératif de renforcer le front interne pour parer à tous les dangers et faire face aux défis résultants des développements intervenant sur la scène régionale et leurs répercussions sur nos frontières». Ce qui exige, conclut-il, la consolidation des rangs afin de faire face en ces circonstances à toute menace et de relever les défis conformément au serment fait aux chouhada.

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