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Le directeur de la culture de M’sila limogé après ses attaques contre un symbole de la Nation

Le dernier «navet» de Rabah Drif

Ce scénariste inconnu vient de se distinguer par une grave atteinte à l’unité nationale, pour simplement régler ses comptes avec un de ses concurrents. Gravissime !

Intolérable,odieux, dangereux…Les qualificatifs ne manquent pas pour définir le grave dérapage du directeur de la culture de la wilaya de M’sila, Rabah Drif, qui s’est lâchement attaqué à un symbole de la Nation algérienne. En effet, celui qui est censé être un homme de culture, vu son haut poste de responsabilité, qualifiait Abane Ramdane de « grand traître » ! Pis encore, il a modifié l’histoire pour qualifier le congrès de la Soummam de « putsch » contre la Révolution algérienne. La sortie de piste de ce scénariste « raté » de plusieurs films d’histoire est due à un conflit personnel avec un autre scénariste, en l’occurrence Bachir Derraïs. Gravissime ! «Je vous ai combattu et je vous combattrai. Ce n’est pas parce que vous êtes Bachir Derrais, mais pour une seule et unique raison, c’est que vous êtes le prolongement du plus grand traître et agent de la révolution bénie qui est (Abane Ramdane)», a-t-il écrit, dimanche dernier, avec beaucoup de bassesse sur son compte Facebook. Son délire va encore plus loin en dénigrant le congrès de la Soummam, après s’en être pris à l’architecte de la révolution. «Le congrès de la Soummam en le considérant comme un coup d’État contre la volonté du peuple algérien . A l’ère du numérique, ces propos «haineux» ont vite fait le tour de la Toile, choquant les Algériens. Après le tollé provoqué, il s’est justifié en assurant qu’il s’était «exprimé en tant que simple citoyen et qu’il n’allait pas se taire». Un «bad buzz» qui a fait réagir aussitôt la nouvelle ministre de la Culture. Elle a dénoncé, dans un tweet, les propos de ce cadre de son ministère. Malika Bendouda a jugé « inacceptable» ses propos sur Abane. « Ce que le directeur de la culture (de M’sila) a fait est inacceptable dans le fond et la forme. Et sa justification de s’exprimer en tant que citoyen ne l’excuse pas. Porter atteinte aux chouhada et aux moudjahdine qui ont sacrifié leurs vies ne relève en aucun cas de la liberté d’expression», s’est-elle insurgée avant d’envoyer un rapport au président de la République, Abdelmadjid Tebboune. Celui-ci n’a pas tardé a réagir, en ordonnant le limogeage immédiat de ce farfelu personnage. La Présidence a «distillé» l’information de ce renvoi dans la soirée avant qu’elle ne soit confirmée dès le lendemain (hier) par un communiqué officiel du département de la culture. «Le ministère de la Culture a mis fin, dimanche, aux fonctions du directeur de la culture de la wilaya de M’sila, Rabah Drif, pour outrage et offense à l’un des symboles de la Glorieuse révolution nationale », est-il écrit dans ce communiqué. « Attenter à la mémoire de Abane Ramdane est un acte inacceptable dans le fond et la forme », indique la même source, qui souligne que Abane Ramdane est l’une des figures emblématiques de la glorieuse Révolution nationale et l’un des architectes du congrès de la Soummam. «L’atteinte à la mémoire des chouhada et moudjahidine qui ont sacrifié leurs vies pour la patrie ne relève en aucun cas de la liberté d’expression», a précisé le même communiqué. Bachir Derraïs a commenté ce limogeage en soulignant que cette affaire n’est pas la sienne, mais celle de tous les Algériens. «Vous étiez nombreux à réagir aux posts de ce voyou qui s’est attaqué à moi et à la mémoire du chahid Abane Ramdane que Dieu ait son âme. Merci pour vos messages, mais ce n’est pas mon affaire ni l’affaire des Kabyles uniquement : ça concerne tous les Algériens, Abane est mort pour tous les Algériens», a-t-il soutenu. Effectivement, les propos de ce Rabah Drif sont sortis du règlement de comptes personnel où la diffamation est une grave atteinte à l’unité nationale. Si on commence à s’attaquer à nos symboles, on n’est pas sorti de l’auberge. La justice doit s’auto–saisir en ouvrant une enquête judiciaire contre l’auteur de ce dérapage. Son limogeage n’est pas suffisant. On doit donner l’exemple avec une sanction exemplaire pour éviter qu’un «mauvais scénario» du même genre ne se reproduise. Il y va de la cohésion de la nation…

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