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Ils ont adopté le plan d’action du gouvernement à la majorité :

Le FLN et le RND frémissent

Les députés de la majorité ont-ils enfin retrouvé la raison ? Ou bien, ce n’est qu’une opération de séduction entamée par ces derniers à l’approche des législatives ?

Disparus des radars depuis des mois, les partis de la majorité à l’Assemblée populaire nationale (APN) ont tenté un spectaculaire retour sur scène, à l’occasion des débats autour de la mouture du plan d’action du gouvernement.
Le siège de l’APN s’est transformé, durant trois jours, en une arène politique. Les débats se sont déroulés dans un climat tendu, les députés ont déployé toute leur énergie pour enfiler le costume de «dignes» représentants du peuple, voire dans celui d’opposants au régime.
Une fois sur le podium, des députés de la majorité FLN, RND et d’autres ont profité de l’occasion, la première qui leur a été offerte, pour fustiger «la bande qui a mené le pays droit dans le mur» et adresser des louanges et des hommages au «Mouvement populaire» qui, disent-ils les a «libérés en même temps que le pays, des mains de la mafia». «Nous allons pouvoir, enfin, jouer notre rôle de députés en toute liberté comme les dignes représentants du peuple» se réjouissent-ils, depuis les travées de l’hémicycle. Cependant, des questions se posent : les députés de la majorité ont-ils enfin retrouvé la raison ? Ou bien, ce n’est qu’une opération de séduction entamée par ces derniers à l’approche des législatives ?
Dans leurs interventions, les députés de différentes tendances politiques ont appelé à la révision profonde permettant «la restauration de la confiance entre le peuple et les institutions».
Dans ce sens, les députés de la majorité ont appelé le gouvernement Djerad à la révision de plusieurs textes dont la loi de finances, le Code de l’investissement, celui de la justice, la réforme de la retraite… et également la nécessité d’ouvrir des chantiers de réformes politiques profondes, en adéquation avec les aspirations du peuple algérien.
Les députés de la majorité sont-ils amnésiques, oubliant que toutes les politiques et les textes de lois préparés soigneusement par ce qu’ils qualifient aujourd’hui de «la bande au pouvoir » ont été adoptés à la majorité par la même Assemblée ? L’argument avancé, à cette époque, était «la nécessité de la préservation des intérêts de la nation et de la stabilité du pays».
Les députés ont insisté sur le développement local et le rapprochement de l’administration des citoyens. Lors de leurs interventions, ils ont mis en avant les problèmes dont souffrent les populations des régions isolées et appellent le gouvernement à une répartition équitable des projets de développement sur le territoire national, pour répondre «aux préoccupations des citoyens». Parmi les points soulevés sur le plan local, on trouve l’accès au logement, à l’emploi et à la levée du gel de différents projets, de la santé en particulier.
Pour ce qui est du programme d’action du gouvernement dans sa globalité, les députés de la majorité ont salué les décisions introduites dans le document en question, tout en soulevant quelques réserves concernant «les mécanismes susceptibles de mettre en application ce plan ambitieux». Ils ont également soulevé l’absence de «données chiffrées» et «d’échéances précises de réalisation et de sources de financement des projets proposés».
Enfin, après trois jours d’échanges et de sévères critiques, les représentants du peuple ont adopté à la majorité la mouture présentée par Abdelaziz Djerad et son staff.

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