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Mohamed Djemaï a réitéré, hier, la position de son parti

Le FLN soutient la solution constitutionnelle

Cette position rejoint en tout point celle de l’institution militaire.

Le FLN qui ne s’avoue visiblement pas vaincu, malgré une situation politique qui n’est pas en sa faveur, après la démission de son président, tente un redéploiement sur la scène nationale. Son secrétaire général, Mohamed Djemaï, a clairement positionné le parti dans l’option de la solution strictement constitutionnelle à la crise que traverse le pays.
Dans une allocution à l’occasion de l’installation de trois commissions du parti, jeudi dernier, Djemaï a estimé que la sortie de l’impasse institutionnelle devra être «dans le cadre de la Constitution et des lois de la République algérienne».
Il rejoint ainsi la thèse défendue par le chef d’état-major de l’ANP, argumentant que le pays «n’était ni un terrain ni un champ d’expérimentation pour les aventuristes». Ce positionnement que partagent les cadres du parti présents, suggère quasi automatiquement «l’accélération de l’organisation de la présidentielle, une échéance électorale durant laquelle le peuple pourra exprimer son choix en toute souveraineté», propose le secrétaire général du FLN, insistant sur le fait que «la solution réside dans l’application de la Constitution et de ses dispositions et non dans l’adoption de l’expérience des périodes transitoires, menée par d’autres pays». Mais cette exigence se doit de rester dans les clous de la Loi fondamentale qui n’interdit pas, à en croire Djemaï, la mise en place d’un dialogue. Il reste que, selon lui, ledit dialogue ne doit pas être de nature politique et devra être limité aux seules «modalités de mise en place des mécanismes sérieux et essentiels devant faire sortir l’Algérie de sa crise, et ce à travers l’organisation d’une élection présidentielle».
Cette attitude qui rejoint en tout point la position de l’institution militaire, exprimée par son premier responsable, permet logiquement à Mohamed Djemaï de saluer «l’alignement de l’Armée nationale populaire (ANP) et de son Commandement aux côtés du peuple algérien, affirmant que cette position a permis la réalisation de plusieurs acquis, notamment la libération de la justice qui lutte actuellement contre la corruption et les corrompus». L’occasion pour le premier responsable du FLN de dénoncer «les parties qui complotent de l’étranger contre l’Algérie», lesquelles, a-t-il dit,
«misaient sur une position de l’ANP contre le mouvement pacifique et civilisé du peuple algérien, l’alignement de l’armée aux côtés du peuple a déjoué, toutefois, leurs manœuvres et révélé les bonnes intentions de l’ANP et de son Commandement». Par ailleurs, il a renouvelé son appel au président de l’APN, Mouad Bouchareb à démissionner de son poste de président de la chambre basse, mettant l’accent sur «la nécessité de satisfaire la revendication du Hirak populaire et de respecter la volonté du peuple algérien». Par cette déclaration, il appuie le groupe parlementaire FLN, lequel, ce mercredi a appelé, dans un communiqué, le président de l’APN à «se retirer de la présidence» de l’APN.

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