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Crise sanitaire et chute des prix du pétrole

Le FMI au «chevet» de l'Algérie

L'institution de Bretton Woods y a effectué une mission virtuelle du 9 au 23 novembre.

La situation financière du pays est délicate. Elle l'était déjà, incontestablement bien avant l'apparition du Covid-19. Et lorsque le Fonds monétaire international pointe le bout de son nez cela n'est guère de bon augure. C'est exactement ce qui s'est passé ces derniers jours.
Le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane s'est entretenu par visioconférence, avec une équipe du Fonds monétaire international (FMI), sur les perspectives et les priorités économiques pour l'Algérie, notamment suite au double choc du Covid-19 et de la chute des prix des hydrocarbures, indique un communiqué du ministère publié le 26 novembre.
Les discussions avec la délégation conduite par le chef de division au niveau du département Moyen-Orient et Asie centrale du Fonds, Mme Geneviève Verdier, sont intervenues à l'issue d'une mission virtuelle effectuée en Algérie par l'équipe du FMI du 9 au 23 novembre 2020, a précisé la même source. De quoi a-t-il été question?
«L'objectif est d'actualiser le cadrage macroéconomique et de discuter des perspectives et priorités pour l'Algérie, notamment suite au double choc du Covid-19 et de la chute des prix des hydrocarbures» a souligné le département du grand argentier du pays.
L'Algérie a, à cet effet, jeté les bases d'un plan anticrise. l'Algérie est résolument engagée dans un processus ambitieux de réformes et de modernisation, touchant divers domaines à l'instar des réformes fiscale, budgétaire, bancaire, ainsi que la redynamisation du marché des capitaux,
a argumenté Aymen Benabderrahmane qui a détaillé le nouveau modèle de développement adopté par le gouvernement basé sur la diversification économique et la recherche d'autres alternatives pour le financement de l'économie nationale, parallèlement aux réformes structurelles engagées.
Les jalons d'un nouveau modèle de croissance économique ont été, en effet, jetés à travers la création d'un ministère de l'Economie de la connaissance qui constitue un des engagements phares du président de la République. Un chantier déjà en marche. L'économie nationale est en pleine restructuration. Deux rencontres phares lui ont été consacrées. Un Plan de relance en août dernier et une Conférence nationale sur la start-up au début du mois d'octobre.
La problématique de la relance de la dynamique pour l'émergence d'une énergie verte durable, celle de l'économie de la connaissance et de l'innovation, représente le pivot de la stratégie économique du gouvernement Djerad. L'objectif est de faire la part belle aux investissements directs étrangers, avec comme bras armé une nouvelle loi sur les hydrocarbures, dont les textes d'application sont attendus d'ici la fin de l'année, qui doit permettre à Sonatrach, poumon de l'économie nationale de se redéployer à l'international. Des initiatives appréciées par la mission du FMI qui a salué les mesures prises par le gouvernement en vue d'améliorer la situation sanitaire et soutenir les populations affectées par la crise. Les échanges ont aussi porté sur les instruments à envisager pour contenir le déficit budgétaire, stimuler la croissance et promouvoir une diversification de l'économie nationale, indique le ministère des Finances qui a souligné que la mission du Fonds monétaire international a affiché sa volonté de poursuivre, à travers l'assistance technique, l'accompagnement des efforts de l'Algérie dans les divers domaines de politiques économiques. Des signes avant-coureurs d'un endettement?
Le pays ne passera pas sous les fourches Caudines du Fonds monétaire international, malgré la terrible crise financière imposée par le Covid-19, avait affirmé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. «L'Algérie dispose de réserves de change qui ne sont pas énormes, mais qui lui permettent de passer le cap d'une année à deux ans», avait répondu Abdelmadjid Tebboune au journaliste Marc Perlman qui l'avait interrogé sur un éventuel recours au Fonds monétaire international, lors de l'interview qu'il avait accordée à la chaîne de télévision France 24, à la veille de la célébration du 58ème anniversaire de l'indépendance du pays.

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