{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Commandant des forces de la défense aérienne

Le général-major Ammar Amrani à Tindouf

Le commandant des Forces de la défense aérienne du territoire effectue sa deuxième visite à la 3ème Région militaire.

Le général-major Ammar Amrani, commandant des Forces de défense aérienne du territoire a effectué les 14 et 15 du mois courant sa deuxième visite à la 3ème Région militaire. Une visite qui intervient dans une conjoncture tendue au niveau des frontières Ouest suite à l'agression du Maroc contre le peuple sahraoui. Le Maroc ne s'est pas contenté de rompre la trêve malgré la résolution de l'ONU, mais a repris ses relations avec l'entité sioniste. Une manoeuvre d'ailleurs condamnée et jugée comme aléatoire, qui vise à déstabiliser, non seulement l'Algérie, mais toute la région. C'est dans ce cadre donc que s'inscrit cette deuxième visite d'inspection et de travail. pour donner d'éventuelles orientations dans le cadre des menaces au niveau des frontières. L'ANP se dit prête à faire face à tous les risques en provenance de l'autre côté et toutes les dispositions ont été prises. Ce qu'on peut considérer comme un message à ceux qui osent espérer s'aventurer à tenter des troubles dans la région. Le général-major ne manquera pas de présider une réunion avec les hauts cadres de la base pour discuter de la situation. Celle-ci fort heureusement a été évaluée avec anticipation par les forces de sécurité qui ont lancé un plan de prévention et une stratégie de défense, d'attaque et de contre-attaque à la moindre menace. D'où, d'ailleurs, la déclaration du président de la République Abdelmadjid Tebboune lorsque il avait souligné dans sa dernière sortie médiatique quant à cette situation: «Nous nous y attendions.» Autrement dit, le chef suprême des Forces armées et ministre de la Défense nationale annonce que l'Algérie est prête. Les tentatives d'intimidation du Maroc ne sont finalement qu'un coup d'épée dans l'eau. Les troupes en position sont donc prêtes à intervenir et n'espèrent que le feu vert en cas d'aggravation de la situation. Mobilisés tout au long des frontières, les militaires ont été dotés de tout le matériel nécessaire avec un renforcement draconien du dispositif sécuritaire. Bien entraînés et les exercices effectués durant deux ans témoignent de leurs capacités incontestables à repousser les risques au-delà de nos frontières. Le soutien de l'entité sioniste et de certains pays du Golfe au Maroc, ce qui constitue une coalition, certainement ne fait pas peur à l'Algérie, néanmoins l'heure est à la vigilance permanente et une disposition des troupes à intervenir. Dans ce contexte d'ailleurs, le Premier ministre Abdelaziz Djerad avait appelé il y a quelques jours à une véritable solidarité pour faire face aux défis auxquels est confronté le pays, affirmant que l'Algérie était «visée au regard d'indicateurs de réelles menaces à nos frontières, aux portes desquelles est arrivée à présent l'entité sioniste».
Le Premier ministre a fait état, dans ce sens, d'opérations étrangères visant la déstabilisation de l'Algérie, ajoutant que «les indicateurs sont, aujourd'hui, clairs au vu de ce qui se passe à nos frontières». Dans ce même contexte l'ANP a dans son dernier numéro de la revue El Djeïch mis en garde, dans son éditorial contre les menaces que «font peser certaines parties ennemies sur le sécurité de le région», tout en appelant les Algériens à «se tenir prêts». La revue de l'ANP a soutenu, à ce titre, que «bien plus, nous y sommes contraints parce que notre pays a les obligations régionales imposées par son rôle pivot». Mais aussi pour «ses positions de principe immuables de soutien à toutes les causes justes», a souligné la revue.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré