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Zeghmati déterminé à combattre la corruption

Le glaive de la justice

La mission est lourde, le combat sera rude, mais la conjugaison des forces saines pourrait redorer le blason d’une institution qui a été tant humiliée.

Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Belkacem Zeghmati est en train d’opérer des changements profonds au sein de son ministère, un ministère dont la mission est étroitement liée à l’éthique et l’autorité de l’Etat, à savoir la justice. Lors de l’installation du procureur général, Sid Ahmed Merrad, près la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati a rappelé la détermination de l’Etat à combattre et lutter avec véhémence contre la corruption. Cette lutte doit se faire avec des objectifs qui n’épargneront pas les poursuites des corrompus même à l’étranger et récupérer y compris les deniers publics et les fonds détournés. A ce propos, le ministre de la Justice, garde des Sceaux a souligné l’importance de cette lutte en précisant que « n’atteindra ses objectifs qu’après la récupération des avoirs criminels que représentent les fonds détournés et qui constituent, à l’heure actuelle, une pierre angulaire aux niveaux national et international, les expériences d’autres Etats en la matière ayant montré que rien ne contribue aussi efficacement à la lutte contre ce type de crime que la poursuite de ses auteurs pour la récupération des fonds détournés », a-t-il souligné.La démarche de la lutte contre la corruption doit être appliquée en respectant la lettre et l’esprit de la loi. De ce point de vue, Belkacem Zeghmati a signalé que «la nécessité d’approfondir les enquêtes préliminaires pour identifier les auteurs de ces crimes de corruption et déterminer et localiser les montants détournés afin de les saisir ou de les geler jusqu’à ce que les auteurs soient présentés devant les juridictions compétentes qui trancheront conformément à la loi», et d’ajouter à ce propos «l’Algérie dispose des mécanismes juridiques nécessaires pour récupérer les fonds détournés vers l’étranger, la justice est aujourd’hui déterminée à lutter contre la corruption par l’application rigoureuse de la loi en toute transparence, indépendance et neutralité et dans le strict respect des règles d’un procès équitable, et ce, tout au long de l’action publique sans que personne ne soit lésé et tout en respectant la présomption d’innocence et les droits de la défense dans le cadre du principe d’égalité garanti par la Constitution», a-t-il insisté. Zeghmati n’a pas manqué de rappeler lors de l’investiture du nouveau procureur général près la cour d’Alger que «l’institution judiciaire s’acquitte de ses missions constitutionnelles dans le respect des lois de la République en tant que garante des libertés et droits fondamentaux de tout un chacun sans aucune exclusive ni considération conjoncturelle ou personnelle, car notre magistrature nationale n’a d’autre objectif, dans l’Etat de droit, que de consacrer la justice et le droit», a souligné le ministre de la Justice, garde des Sceaux. La nomination de Zeghmati à la tête d’une institution aussi sensible que stratégique dans la mise en place et la consécration de l’Etat de droit, à savoir l’appareil judiciaire, inaugure l’ère d’un changement qui doit se faire au niveau dudit appareil qui est en train de connaître un véritable nettoyage, voire de sa libération de l’héritage du système de l’ex-président démissionnaire et son ministre qui ont fait de l’appareil judiciaire un outil pour consacrer les pratiques fondées sur l’allégeance au clan de l’oligarchie et la propagation de la prédation source de la corruption à grande échelle. La mission est lourde, le combat sera rude, mais la conjugaison des forces saines et le déploiement des volontés sincères et intèègres pourraient redorer le blason d’une institution qui a été tant humiliée et détournée de sa vocation de principe, à savoir la consécration de l’Etat de droit. 

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