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Après les propos belliqueux contre l’Algérie tenus par son consul

Le makhzen s’enfonce dans le ridicule

Une dépêche de la MAP insinue que «le Parlement européen réclame une intervention urgente de l’UE pour mettre un terme à la répression en Algérie».

Mohammed VI perd la raison. Il se tire une nouvelle balle dans le pied. Coincé par l'affaire de son consul qui a qualifié l'Algérie de «pays ennemi», notre voisin de l'Ouest ne sait plus à quel saint se vouer pour s'en sortir. Il tente la diversion, à travers ses relais qui lui sont inféodés: les médias qui ont fait allégeance au trône. La convocation de l'ambassadeur du Maroc par le chef de la diplomatie algérienne, Sabri Boukadoum, ainsi que l'entretien téléphonique qu'il a eu avec son homologue marocain pour clarifier cette triste histoire indigne d'un fonctionnaire de haut rang, ont certainement suscité un goût d'humiliation. Et comme à son habitude, au lieu de faire amende honorable, le Makhzen s'ensauvage et botte en touche.
La diplomatie marocaine tente de rebondir dans une de ses attaques favorites contre l'Algérie: la diabolisation. «Le Parlement européen réclame une intervention urgente de l'Union européenne (UE) pour mettre un terme à la répression en Algérie», titre une dépêche de la caisse de résonance du trône marocain, l'agence de presse officielle MAP qui rapporte la teneur d'une lettre attribuée à «plusieurs eurodéputés». Qui sont-ils? Combien sont-ils? Ils sont au nombre de sept.
Ils ont pour noms: Raphaël Glucksman, Bernard Guetta et Salima Yenbou, de France, Hannah Neumann d'Allemagne, Maria Arena de Belgique, Tinek Strik de Hollande et Heidi Hautala de Finlande. Comment faire endosser au Parlement européen une telle position par sept chats qui, de surcroît, sont marqués au fer rouge pour leur proximité avec le lobby maroco-sioniste dont ils sont les ardents promoteurs. Quel crédit accorder à cette bande qui ne se soucie guère de la répression, du trafic de drogue et de la torture au Maroc, régulièrement épinglé par les instances internationales et les ONG. Ont-ils entendu les cris de détresse des opposants marocains qui ont croupi et péri dans le sinistre bagne de Tazmamart, de Derb Moulay Cheril ou de la Cacel negra, la prison noire?
C'est vers ces ennemis de l'Algérie, soutien d'Israël qui réprime un peuple palestinien sans terre et aux mains nues, que se tourne le pouvoir, pour entretenir sa haine vicérale de l'Algérie. Au coeur de ces manoeuvres, se nichent des attaques d'une extrême violence contre l'Algérie et une tentative de mystification de sa gestion catastrophique du rapatriement de ses ressortissants, imposé par la pandémie du coronavirus. Longtemps, Rabat caressait le rêve de supplanter l'Algérie sur le continent africain. Pour nourrir ce rêve, le Royaume a dépensé des fortunes, a soudoyé des journalistes et actionné un lobbying international sans qu'aucun résultat tangible ne soit venu assouvir le fantasme du royaume.
Le roi constate, à ses dépens, un redéploiement diplomatique agressif sans précédent de l'Algérie au plan continental et international. Alger est devenue le point de ralliement de nombreuses puissances occidentales, à commencer par les Etats-Unis et la Grande-Bretagne qui viennent consulter l'Algérie sur l'une des questions les plus cruciales qui menacent la planète, à savoir la violence terroriste ou la paix en Libye.
Cet intérêt porté à l'Algérie, cette reconnaissance par la communauté internationale du rôle de leadership de l'Algérie fait jaser évidemment le Maroc, qui collectionne les échecs. Pour couronner ce flop royal, il implique le Parlement européen au nom de sept de ses mercenaires. Un démenti de l'Union européenne s'impose et ne devrait pas tarder. Une autre gifle pour la diplomatie marocaine qui va sans doute faire du bruit.

De Quoi j'me Mêle

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