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Election présidentielle

Le MSP et les ouléma s’expliquent

« Mais nous avons des indices qui nous font craindre une volonté de maintenir le système tel qu’il est. C’est pour cela que nous avons décliné l’invitation au dialogue. »

«On ne réagit pas officiellement tant que le corps électoral n’a pas été convoqué. Si les conditions sont réunies, on peut organiser une présidentielle dans deux mois, mais si on continue à refuser de libérer le champ médiatique, et à empêcher la société civile d’agir, la présidentielle a peu de chance de pouvoir se tenir », a déclaré le président du MSP au quotidien El Khabar, ce jeudi, à propos de la déclaration du chef d’état-major de l’anp, relatif à la convocation du corps électoral pour le 15 septembre.
Revenant sur son refus de rejoindre l’instance de dialogue et de médiation conduite par Karim Younès, Makri précise qu’« il y a de puissants indices qui laissent entrevoir la volonté du pouvoir de se renouveler. La vraie question est de savoir si l’institution militaire est favorable à la transition démocratique. On n’a pas de réponse. Mais nous avons des indices qui nous font craindre une volonté de maintenir le système tel qu’il est. C’est pour cela que nous avons décliné l’invitation au dialogue ».
Réagissant sur le même sujet, le président de l’Association des ouléma algériens, Abderrezak Guessoum, a rappelé ce jeudi l’importance de réunir toutes les conditions et les garanties de transparence pour la prochaine élection présidentielle. Insistant suite à sa rencontre avec l’instance de dialogue et de médiation, sur « l’importance d’une participation massive du peuple à cette importante échéance électorale ». dans ce sillage, le président de l’Association des ouléma algériens, préconise que la commission indépendante chargée d’organiser les élections, soit constituée de compétences nationales jouissant d’une crédibilité sans failles.
Revenant sur sa rencontre avec le coordinateur de l’instance de dialogue et de médiation, Guessoum a tenu à insister sur l’impératif de l’indépendance de cette dernière, et sur l’importance d’arriver à un climat à même de lui permettre de poursuivre son travail, et ce à travers la mise en place des mesures d’apaisement, telles que « le pardon des faux pas de certains jeunes du Hirak et la formation d’un gouvernement national de consensus pour superviser la prochaine étape ». 

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