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Insécurité au CHU de Annaba

Le personnel médical menace de débrayer

Face à ce cadeau empoisonné, le nouveau directeur général du CHU Ibn Rochd de Annaba, est appelé à relever un défit de taille.

A peine installé dans son nouveau poste que le nouveau directeur général, Mohamed Nacer, est confronté à la sempiternelle problématique de l’insécurité, dans le service des urgences. Ce fléau nouveau dans nos structures hospitalières, semble prendre des dimensions disproportionnées, ciblant à chaque fois, le personnel médical et paramédical. Ces désagréments perpétrés par les accompagnateurs de malades, occasionnent le plus souvent plus de mal et de peur. Un fait devenu insupportable pour les praticiens de la santé à Ibn Rochd. Ces derniers qui, nous dit-on, après l’attaque de deux infirmières, la semaine dernière au service de radiologie, ont décidé d’une protestation pour dénoncer leur insécurité et revendiquer le renforcement du dispositif de sécurité. Or, l’action a été mise en stand-by par la section syndicale de l’hôpital. Celle-ci agissant dans la sagesse et adoptant la formule de l’apaisement, a demandé à ce qu’un délai soit donné au nouvel occupant de la DG, pour étudier le dossier et trouver les solutions idoines, nous explique-t-on. Selon la source qui a filtré l’information, le nouveau directeur général a juste une semaine pour résoudre définitivement le problème de l’insécurité au sein des urgences d’Ibn Rochd de Annaba. Ces désagréments répétitifs étaient à l’origine d’un rassemblement devant le siège de la direction générale du CHU. Celle-ci dans l’urgence, a décidé de mesures, qualifiées par notre source d’inadéquate.
« Nous demandons un renforcement distingué du dispositif sécuritaire, dans le service des urgences, notamment lors des permanences de nuit », selon notre source. Sous le sceau de l’anonymat, notre interlocutrice a souligné que « si rien n’est fait d’ici une semaine, nous engagerons une action, dont les conséquences seraient irréversibles sur le service »En attendant que la situation ne s’envenime pas, les membres du corps médical reçus par le directeur général du CHU, ont eu des assurances, quant à l’étude de ce dossier épineux et, décide des mesures et décisions nécessaires. Rappelons qu’il ne s’agit pas de la première fois où des actes d’agression et de violence sont enregistrés aux urgences du CHU de Annaba. Le dernier incident est survenu la semaine dernière lorsque des infirmières du service radiologie, des urgences d’Ibn Rochd, ont été victimes d’une agression perpétrée par des accompagnateurs de malade, évacué à ce service.
L’acte a occasionné une fracture au bras d’une infirmière et la perte de connaissance d’une autre. Atteignant son apogée, la situation risque de connaître des revirements non souhaités, si l’on considère l’état d’âme des praticiens de la santé, estimés lésés par l’indifférence et l’insouciance des responsables, quant à leur sécurité et la sérénité dans l’exercice de leurs fonctions. En attendant que des mesures radicales soient prises pour mettre un terme à ce fléau, il convient de noter que, le nouvel occupant de la DG du CHU Ibn Rochd, a hérité d’un vrai cadeau empoisonné. Le nouveau commis de l’Etat est appelé à faire face à beaucoup de carences et dysfonctionnements dans cette institution hospitalière où l’anarchie et l’insécurité entre autres, se sont enracinées depuis des années.

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