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Bouira

Le poulet s’envole

En deux jours, le prix du kilo de poulet est passé de 210 DA à 350 DA par endroits.

L'Apoce (Organisation algérienne de protection et d'orientation du consommateur et son environnement), bureau de Bouira vient de lancer une campagne pour le boycott des viandes blanches. En deux jours, le prix du kilo de poulet est passé de 210 DA à 350 DA par endroits. Ce net bond est attribué, selon les fellahs de la wilaya qui sont affiliés à la chambre d'agriculture aux problèmes de commercialisation qui sanctionnent les producteurs. «Les véritables bénéficiaires restent les propriétaires des chambres froides, les intermédiaires qui ont pignon sur le marché. Nos productions et devant l'inexistence de circuits dûment organisés et contrôlés laissent le champ libre aux spéculateurs», nous dira un adhérent à cette structure. La force de ces groupes de pression qui font et défont le marché défie les quelques associations de défense des consommateurs qui, pour la plupart n'activent que conjoncturement d'où un manque de crédibilité auprès des citoyens. Devant cette situation, il reste une solution aux clients: celle de bouder les marchés, surtout qu'avec l'arrivée des grandes chaleurs, les commerçants risquent de se retrouver avec des produits qui peuvent pourrir facilement. L'absence totale des organismes de contrôle, le laxisme de l'administration avantagent cette solution qui reste l'unique alternative pour le consommateur, l'éternelle victime. Finalement et après une quinzaine de jours de jeûne, le ramadhan est une opportunité aux intermédiaires pour saigner davantage les citoyens. Les plus véreux n'ont pas attendu le début du mois de Ramadhan pour revoir à la hausse les prix de tous les produits à forte consommation en ce mois de grande bouffe. Les abats aussi ont connu une révision du prix puisqu'ils coûtent désormais 850 DA le kilo. Les viandes rouges ne sont pas restées en marge. La viande d'importation qui, l'année passée, se vendait à 800 DA, coûte cette année 1100 DA. Même le produit local, plus prisé pour ses valeurs nutritives a sensiblement augmenté atteignant les 1300 à 1600 DA pour la viande sans os. L'inexistence d'un marché de gros, la liberté des prix et le diktat des intermédiaires, les marchés de proximité qui tardent à naître restent trois facteurs à l'origine de l'anarchie qui règne sur les marchés. Cette situation avantage l'informel. Bouira et l'ensemble des agglomérations de la wilaya connaissent une intense recrudescence dans le phénomène. La vente des fruits et légumes reste l'activité qui oeuvre le bal à côté d'abattoir anarchique où l'on vend du poulet vivant. Autour des marchés couverts de la cité des 1100 Logements, aux abords du marché hebdomadaire de Bouira, de Aïn Bessem et de l'ensemble des ponts de vente de chaque ville, «fleurissent» des espaces. Un autre lieu est exploité comme point de vente. A la sortie sud-est du chef-lieu de wilaya et sur la RN5 vers El Asnam, les accotements de la voie sont occupés par des marchands ambulants. Sur la RN 28 qui relie Bouira à Aïn Bessem, deux marchés identiques perturbent considérablement la circulation. Le premier est domicilié à Sidi Ziane et le second à l'entrée de l'ex-village socialiste Saïd Abid.

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