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Constitution : Référendum sur la révision de la Constitution

Le pouls de l’Algérie profonde

À moins de 40 jours du rendez-vous référendaire et au bénéfice d'une parfaite maîtrise de la crise sanitaire par les autorités, les Algériens sont dans une posture, disons-le, favorable au débat politique. Et pour cause, la société n'est traversée par aucune polémique. Même le reportage de M6, s'est révélé un coup d'épée dans l'eau, puisqu'il a fait l'unanimité contre lui. Les Algériens n'attendent personne et certainement pas un média étranger pour leur dicter leur comportement politique. Cet épisode éphémère évacué et, la nature ayant horreur du vide, le grand sujet qui s'imposera dans les prochaines semaines sera forcément le référendum sur la Constitution. d'ici au 1er novembre prochain, les opinions des uns et des autres évolueront au gré de la campagne référendaire. Les partisans du «oui» déploieront leurs arguments et leurs contradicteurs feront de même. Entre les deux, ce qu'on appelle communément la majorité silencieuse, devra exprimer son avis sur la révision que propose le chef de l'Etat, dans l'urne.
En attendant, il serait intéressant de tâter le pouls de cette majorité pour connaître ses intentions, ses premières impressions et son sentiment vis-à-vis de la démarche présidentielle.
À bien suivre les propos des Algériens de la base, l'opinion nationale est encore loin d'être homogène. Toutes les positions sont formulées d'une personne à une autre. On décèle même quelques contradictions dans certains propos. Bref, au jour d'aujourd'hui, l'Algérien ne s'est pas encore fait une idée précise de ce qu'il va faire le 1er novembre prochain. Entre les pour, les contre et les hésitants, il y a assez peu de marge. La société est en attente, de la part des experts et des politiques, de plus amples explications et éclairages. Ce travail d'information et de sensibilisation est d'autant plus nécessaire qu'il concerne un aspect fondamental de la vie de la nation. Les millions d'Algériens qui ont investi la rue et ont été les véritables précurseurs de la dynamique que vit le pays ont le droit d'être convenablement informés des enjeux. Ils ont le droit d'écouter ce que les experts et les politiques de tous bords ont à leur dire. Ils décideront en leurs âmes et consciences le jour «J». La majorité qui sortira des urnes décidera si l'Algérie passera à sa nouvelle République ou attendra encore. L'Expression est allé au plus près des Algériens pour recueillir leurs premières impressions sur la révision de la Constitution. En voici une photographie instantanée.

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