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Il prendra part à la Conférence sur la Libye

Le Président dimanche prochain à Berlin

Tebboune ne se rendra pas à ce rendez-vous en tant qu’observateur, mais en sa qualité de président d’un pays acteur majeur dans la région.

A un journaliste qui l’interrogeait lors de sa première conférence de presse, le 13 décembre dernier, sur le premier pays étranger qu’il va visiter après son installation au palais d’El Mouradia, Abdelmadjid Tebboune a eu cette réponse prémonitoire : «S’il y a un agenda international qui nécessite ma présence en tant que président de la République je serai obligé d’y aller. Sinon, je visiterai d’abord les régions
du pays, toutes les régions sans exception.» L’agenda international qui nécessite la présidence du Président Tebboune est la rencontre de Berlin. C’est la chancelière allemande, Angela Merkel, qui a appelé, dans la soirée d’avant-hier, le chef de l’Etat Abdelmadjid Tebboune l’invitant officiellement à prendre part à la Conférence sur la Libye prévue le 19 janvier prochain à Berlin. Tebboune ne se rendra pas à ce rendez-vous en tant qu’observateur mais en sa qualité de président d’un pays acteur majeur dans la région. L’Algérie est directement concernée par cette crise et la situation chaotique qui règne dans ce pays voisin inquiète au plus haut point les responsables algériens. Particulièrement depuis l’entrée en jeu de la Turquie qui a décidé d’intervenir militairement sur le sol libyen. L’Algérie a toujours eu comme principe de rejeter les interventions étrangères dans les pays tiers. Et c’est en toute logique qu’elle refuse une telle intervention dans un pays avec lequel elle partage plus de 1000 kilomètres de frontière. D’autre part, l’Algérie a toujours privilégié la solution politique au détriment du langage des armes pour le règlement des conflits. «L’Algérie n’accepte aucune présence étrangère sur le sol du pays voisin et cela quel que soit le pays qui veut intervenir», avait fait savoir le 2 janvier dernier Sabri Boukadoum, le ministre des Affaires étrangères. En témoigne d’ailleurs, le marathon diplomatique qu’a connu Alger ces derniers jours à travers une série de consultations avec les acteurs majeurs du dossier libyen. Des responsables du gouvernement d’union nationale (GNA) et d’autres du Parlement libyen acquis au général Haftar ont eu des discussions avec les responsables algériens qui ont encouragé une solution politique à la crise libyenne. Des responsables de la diplomatie de Turquie et d’Egypte, d’Italie ont également fait le déplacement à Alger. Ce ballet diplomatique confirme la certitude de toutes les parties quant à l’importance du rôle crucial de l’Algérie dans tout processus de règlement. Les relations stratégiques qu’entretient l’Algérie avec les pays «agissants» et sa position géostratégique, sans oublier le poids de l’Armée et sa parfaite connaissance de la région, sont autant de facteurs qui confirment qu’aucun processus de règlement ne saurait aboutir en dehors du rôle de l’Algérie.
La Conférence de Berlin ne sera qu’un prélude à la résolution de la crise en Libye. Le règlement définitif du conflit prendra du temps au vu des chevauchements d’agendas régionaux et internationaux en plus des conflits internes autour du pouvoir en l’absence d’institutions de l’Etat.

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