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Affaire de corruption du patron de la BRI de Annaba

Le procureur a requis 7 ans de prison ferme

Dans un procès tenu à distance par visioconférence, en raison de la pandémie du Covid-19, l’ex-patron de la BRI n’est pas parvenu à se désinculper.

Le représentant du ministère public près le tribunal correctionnel de Skikda a requis, hier, 7 ans de prison ferme, assortie d'une amende, à l'encontre de l'ex-patron de la brigade de recherches et d'investigations (BRI) de Annaba, poursuivi pour corruption, apprend-on de source juridique. Le même magistrat a requis la peine de 3 ans à l'encontre de son complice. Ce dernier n'est autre qu'un commerçant, un propriétaire de parfumerie, a ajouté la même source. Pour rappel, la genèse de cette affaire scandaleuse, remonte à octobre 2019, lorsque, l'ex-patron de la brigade de recherches et d'investigations (BRI), relevant de la sûreté de wilaya de Annaba, avait été surpris et arrêté en flagrant délit de corruption. Les dessous de ce scandale qui a fait couler beaucoup d'encre se tissaient dans une parfumerie, sise Cours de la révolution. Faisant l'objet d'extorsion de fonds, par ce cadre de la Sécurité nationale, le propriétaire de ce magasin luxueux, avait aussitôt déposé plainte, prés le procureur de la République, relevant du tribunal de Annaba. Dans sa plainte, le commerçant avait versé plusieurs sommes d'argent, à cet officier, en contrepartie d'une protection policière. Sensible, cette affaire l'est, à plus d'un titre, de par le statut inhérent à la police judiciaire, qui a poussé la sûreté de wilaya à saisir le parquet général pour décider des suites à réserver à cette délicate affaire. Le procureur s'en est, par la suite, référé à sa hiérarchie, le ministère de la Justice en l'occurrence, qui, malgré la sensibilité, du dossier a donné immédiatement son accord, pour que l'affaire soit traitée. À partir de là, la brigade criminelle a convenu de tendre une sourcière à cet officier supérieur, qui a été ponctuée par son arrestation. Il était presque 20h, lorsque le commissaire N.L., âgé de 46 ans fut interpellé à sa sortie d'un magasin de parfums, par un groupe d'agents en uniforme et en civil, appartenant à la brigade criminelle de la même sureté. L'indélicat désormais ex-patron de la BRI, avait été appréhendé en possession de 50 000 DA, un costume et une boîte de confiserie (Chamia). Ne s'y attendant pas, le mis en cause, choqué, avait tenté de résister face à ses collègues avant de céder et de se laisser embarquer. Au lendemain de son arrestation, le prévenu et son complice, avaient été déférés par-devant le magistrat instructeur de la 1ere chambre près le tribunal d'El Hadjar, qui a ordonné leur mise sous mandat de dépôt. Passé en audience pour répondre de son acte, le mis en cause a tenté de réfuter l'accusation de corruption. Faisant part de l'achat des objets retrouvés en sa possession, se disant être un client du magasin et qu'il avait l'habitude de passer des commandes chez-lui. Des propos que le complice, a contredits, mettant en avant, la protection policière fictive, puisqu'il était cité dans une affaire scabreuse et que, seul le mise en cause était en mesure de le protéger. Or, la situation était devenue insoutenable pour le commerçant qui, se faisait extorquer à tout bout de champ. Face à ces graves révélations, même la défense de l'indélicat ex-chef de la BRI de Annaba, n'est pas parvenue à convaincre l'instance juridique de l'innocence de son client. Celui-ci, contre qui, le procureur général a requis 7 ans de prison ferme, assortie d'une amende. Son complice s'est vu requérir 3 ans de prison, pour complicité. Une complicité jugée sur la base de la non-dénonciation à temps, des agissements du commissaire de la BRI. Il est a noter que le procès, comme expliqué par notre source, s'est tenu à distance par visioconférence, en raison de la pandémie de coronavirus.

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