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Filières de formation en énergies renouvelables

Le professeur Chitour à la manoeuvre

Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables lance sa feuille de route sectorielle.

La transition énergétique, les énergies renouvelables: un credo pour le professeur Chems Eddine Chitour. C'est son cheval de bataille, son élément. Il y est comme un poisson dans l'eau. Une question vitale pour l'avenir du pays. Une cause qu'il n'a eu de cesse de défendre sur les ondes de la Radio nationale, sur les plateaux de télévision ou dans la presse écrite. Elle est inscrite sur le fronton du département ministériel dont il a désormais la charge. Une de ses priorités a consisté à initier des consultations intersectorielles comme d'autres départements ministériels avec pour objectif la définition et l'élaboration d'une feuille de route sectorielle en matière de transition énergétique et d'énergies renouvelables. Un programme de partenariat avec le secteur de la formation et de l'enseignement professionnels a été amorcé, dans ce sens, tout récemment.
Le ministre de la Transition énergétique et des Energies renouvelables, Chems Eddine Chitour, et la ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Hoyem Benfreha, ont convenu d'installer une commission mixte composée d'experts des deux secteurs qui aura pour mission l'identification des filières de formations prioritaires dans le domaine de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables, a indiqué, en effet, un communiqué rendu public le 16 novembre. En quoi consiste cette commission? «Les deux parties ont convenu de conjuguer leurs efforts, de façon à mettre en place une offre de formation professionnelle adaptée et en mesure de répondre aux besoins du marché de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables», a précisé le communiqué du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables.
L'identification des filières de formation prioritaires dans le domaine de l'efficacité énergétique et des énergies renouvelables au niveau local et qui tiendrait compte des spécificités de chaque région, figure parmi les missions de ce comité qui doit élaborer un programme de formation pour les spécialités en relation avec la transition énergétique et les énergies renouvelables. La question de la transition énergétique occupe une place majeure dans le plan d'action du gouvernement. Un chantier qui a pour objectif de l'affranchir progressivement de sa dépendance aux hydrocarbures, qui représentent 95% des recettes extérieures. Une question qui a été exacerbée à l'extrême avec l'effondrement tout récent des cours de l'or noir. D'où la nécessité de mettre en oeuvre une nouvelle politique énergétique qui s'adosserait aux énergies renouvelables, défendue bec et ongles par le professeur Chems Eddine Chitour. C'est aussi une des priorités du programme du président de la République. «Il faut s'orienter immédiatement vers l'investissement dans le secteur des énergies renouvelables pour l'exportation, afin d'immuniser notre indépendance économique contre toute éventualité pouvant se produire sur le marché pétrolier», avait conseillé le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. La problématique de la relance de la dynamique pour l'émergence d'une énergie verte durable à même d'assurer d'importantes quantités de gaz naturel et élargir le champ des industries créatrices de richesse et de postes d'emploi, s'impose donc de façon incontestable. L'Algérie a, en effet, pour objectif d'intensifier la prospection de nouveaux gisements pour booster sa production d'hydrocarbures, à bout de souffle, tout en diversifiant les sources énergétiques à travers un programme de développement des énergies renouvelables permettant la production de 15000 MW d'électricité à l'horizon 2035 dont 4000 MW d'ici à 2024. Un chantier à la portée salutaire qui doit apporter une bouffée d'oxygène aux entreprises algériennes asphyxiées par la pandémie de coronavirus. Les dividendes à engranger sur le plan social, de la création d'emplois sont prometteurs. Un créneau qui, en plus de définir le modèle de production/consommation de l'énergie du pays sous toutes ses formes, doit inclure les mesures d'économie et de maîtrise d'énergie et de réduction des émissions de gaz à effet de serre. 

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