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Conférence de presse de Mohand-Oussaïd Belaïd

«Le projet de Constitution bientôt sur le Net»

Il a souligné que le Comité d’experts est déjà à pied d’œuvre et collecte toutes les déclarations, propositions et critiques formulées par les acteurs politiques.

Le ministre-conseiller à la Communication et porte-parole de la présidence de la République, Mohand-Oussaïd Belaïd, a réitéré, hier, lors de sa conférence de presse, désormais traditionnelle, les motivations de la diffusion par le chef de l'Etat de l'avant-projet portant révision de la Constitution. Le ministre-conseiller, qui a rappelé l'attitude du président Tebboune par rapport au contexte épidémique prévalant dans le pays, a souligné qu'au final, le président de la République a répondu à des sollicitations insistantes de la part de personnalités politiques qui voulaient voir le brouillon publié, dans le but d'en faire une première lecture avant l'entame des débats à proprement parler, après la sortie de la pandémie.
De fait, le ministre a répliqué à ceux qui disaient voir dans la démarche présidentielle une volonté d'escamoter le débat. à ce propos, Mohand-Oussaïd Belaïd a rejeté ces accusations qu'il qualifie d'infondées et annoncé par la même, une diffusion prochaine du document produit par le Comité d'experts sur l'Internet. «Cela se fera dans le courant de la semaine prochaine.» Quant à l'organisation du débat, le ministre-conseiller a souligné que le Comité d'experts est déjà à pied d'oeuvre et collecte toutes les déclarations, propositions et critiques formulées par les acteurs politiques. Il va de soi qu'en sus de ce travail de fourmi, ledit Comité sera certainement destinataire de réactions écrites de la part des formations politiques et autres organisations qui planchent présentement sur l'avant-projet de révision de la Constitution.
Mohand-Oussaïd Belaïd a refusé d'entrer dans les détails du document, actuellement en lecture, pour ne pas, a-t-il dit, «susciter une quelconque interprétation» à même de conduire à une polémique.
Le ministre était on ne peut plus clair et a cité pour ce faire, un passage de la lettre de mission du président de la République adressée au Comité d'experts, arguant que l'institution présidentielle n'entend pas influer en aucune manière le travail du Comité et encore moins le débat. Lequel, précise le conférencier, n'est qu'à ses débuts.
Sur l'actualité du moment, le ministre-conseiller a souligné que la situation épidémiologique dans le pays est en amélioration, notamment en matière de mortalité qui ne dépasse pas la dizaine quotidiennement et le nombre de malades sous respiration artificielle, moins d'une vingtaine, alors que la disponibilité est de l'ordre de plus de 6 000 en matière de lits équipés en respirateurs.
Cette situation, pour le moins, très favorable est certes un acquis, mais qui demeure fragile, ce qui justifie, selon le conférencier, la prolongation du confinement partiel de deux semaines.
Mohand-Oussaïd Belaïd a néanmoins regretté quelques comportements irresponsables, dont la conséquence est d'éloigner la sortie définitive de l'épidémie. Il dira que l'une des clés importantes contre le Covid-19 est justement une attitude civique des Algériens à l'échelle de l'individu, comme au niveau collectif.
La présence de l'Etat aux côtés des plus faibles pour leur permettre de passer cette phase difficile est effective et le ministre-conseiller l'a résumée à travers quelques chiffres, dont les 300 000 personnes bénéficiaires de l'allocation de 10 000 DA. Cela en sus des 700 000 familles, dont 74% vivent dans les zones d'ombre, ont été destinataires de quelque 22 000 tonnes d'aides alimentaires. à tout cela, il y a lieu d'ajouter les 1,2 million de citoyens qui ont été concernés par l'allocation de 10 000 DA dans le cadre du couffin du Ramadhan.
Cet effort de solidarité qui a coûté beaucoup d'argent au Trésor public sera valorisé à travers la création de pas moins de 30 000 comités locaux actuellement en cours de structuration et dont la mission principale sera humanitaire.
à une question sur le scandale du carburant défectueux vendu au Liban et auquel une filiale de Sonatrach serait mêlée, le ministre-conseiller a révélé que le président de la République a ordonné au ministre de la Justice l'ouverture d'une enquête en Algérie. Mais, fondamentalement, le problème est libano-libanais a insisté Mohand-Oussaïd Belaïd qui soutient que l'Etat algérien n'est en aucune manière mêlé à l'affaire dont les causes et les répercussions sont strictement commerciales.
Sur le dossier de la récupération de l'argent volé et entreposé à l'étranger, le ministre-conseiller a relevé qu'il faut attendre les condamnations définitives des prévenus, avant d'engager les procédures nécessaires pour récupérer l'argent volé. Quant à la liberté d'expression, Mohand-Oussaïd Belaïd insiste sur le respect par l'Etat de ce droit constitutionnel, mais souligne également la nécessité de ne pas outrepasser les lois de la République.
On retiendra, enfin, les derniers chiffres concernant les comptes bancaires et postaux destinés à collecter des dons financiers. Le ministre-conseiller révélera à ce propos, que 3 milliards de dinars et 1,9 million de dollars ont été collectés.

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