{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Il diffuse de fausses informations sur sa base militaire en construction

Le royaume en flagrant délire

Se retrouvant de fait dans une position de légitime défense, l’Algérie a tous les droits d’ériger elle aussi une base militaire à cette même frontière

Mensonges, manipulations et fausses informations. Depuis l'annonce parue le 21 mai dernier sur le Journal officiel du royaume chérifien autorisant la construction d'une base militaire d'importance stratégique près de la frontière avec l'Algérie, Rabat n'a pas fini d'intoxiquer l'opinion maghrébine et internationale par de fausses informations sur la nature de son projet militaire aux frontières avec l'Algérie. Il ne s'agit pas d'un simple cantonnement de logistique, comme veut le faire admettre Rabat, mais bel et bien d'une base militaire. Selon des sources très au fait de ce dossier hautement sensible, cette base militaire située à 28 km de la frontière algérienne a été implantée sur une superficie de 23 hectares dans la forêt de Ben Ali, de la région de Laâouinate relevant de la commune de Jérada. Selon les mêmes sources, cette base a été construite avec le concours d'experts militaires israéliens qui seraient d'ailleurs sur ce site depuis plusieurs semaines. On l'aura compris. Finalement, le discours lénifiant servi et réchauffé à chaque occasion pour réclamer la réouverture des frontières «entre deux pays frères» n'est que l'écume des choses. La réalité, la vague de fond est plutôt belliciste, aux objectifs destructeurs. Elle se décline dans ces comptes-rendus d'une certaine presse marocaine à la solde du Makhzen. Ces médias rapportent que la construction de la nouvelle base militaire «s'inscrit dans le cadre d'importants efforts déployés depuis 2014 par le Maroc pour blinder davantage sa frontière terrestre avec l'Algérie». La «bombe» est lâchée: «Blinder ses frontières». L'Algérie est devenue le synonyme d'une menace stratégique permanente et d'un danger perpétuel pour le Maroc. Une véritable obsession à laquelle il faut donc opposer un bellicisme sans concession. Se retrouvant de fait dans une position de légitime défense, l'Algérie a tous les droits d'ériger elle aussi une base militaire à cette même frontière. C'est ce que confirment plusieurs experts militaires algériens affirmant qu'il s'agit là d'un principe de réciprocité.
En déplacement la semaine dernière à la 2e Région militaire, à Oran, où il a assisté à un exercice militaire à balles réelles, le chef d'état-major de l'ANP par intérim, le général-major Saïd Changriha, a affirmé que « l'Algérie dérange». Aussi a-t-il appelé à redoubler d'efforts afin de repousser toutes les tentatives «hostiles» à l'Algérie. Changriha a souligné la nécessité de «fédérer tous les efforts pour mettre en échec toutes les tentatives insidieuses hostiles à l'Algérie».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours