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Il annonce la fin des importations sauvages

Le signal fort de Abdelaziz Djerad

Le ton est donc donné et l’objectif que s’assigne le gouvernement Djerad consiste à susciter «les changements profonds».

Les signes de maîtrise du Covid-19 se multipliant, le Premier ministre a évoqué pour la première fois depuis des semaines, une thématique tout aussi importante. Il s'agit de l'économie, d'ailleurs mise à mal par la pandémie qui a fait sauter le peu de sécurité dont disposait le pays, il y a quelques mois de cela. Abdelaziz Djerad qui pressent certainement, un retour en force des revendications économiques et sociales, a pris les devants, hier à Oran, en marquant le territoire d'action du gouvernement. «Il n'est plus question d'importer tout et n'importe quoi», a-t-il insisté, en marge de sa visite au chantier du nouveau stade olympique d'Oran. Le message est on ne peut plus clair et Djerad entend le marteler avec ou sans Covid-19. Trouvant sur place un «bel exemple» du compter sur soi, à travers l'entreprise «très algérienne», chargée de la réalisation de la pelouse du stade, le Premier ministre a estimé qu'il n'était plus «question de rester dépendant des entreprises étrangères pour des articles que nous pouvons produire chez nous».
Le ton est donc donné et l'objectif que s'assigne le gouvernement Djerad consiste à susciter «les changements profonds» à travers une nouvelle politique devant enfanter «la nouvelle Algérie», soulignera-t-il, avec, faut-il le relever, une forte conviction dans la voix. Et comme pour signifier une coïncidence à l'effet aggravant ou atténuant, c'est selon, le Premier ministre note que «la crise sanitaire liée à la pandémie du coronavirus, est survenue dans un moment de rupture et d'un nouveau départ pour un système politique et économique fondé sur de bonnes bases».
Les Algériens qui attendaient l'Exécutif sur ses performances politico- économiques, admettent sa grande efficacité dans la gestion de la pandémie. De fait, en gagnant un précieux «ticket» de confiance au plan de la gouvernance de crise, il gagne dans le même temps, un répit salvateur pour mettre en place sa stratégie économique et sociale.
Et c'est conscient des points marqués, qu'à partir du complexe intégré des métiers de textiles «Tayal», sis à Relizane, le Premier ministre a touché du doigt «le rêve de l'Exécutif» qui consiste à tout produire localement. En tout cas, pour la filière textile, le complexe turc doit susciter la fierté des Algériens. Ce pôle industriel, réalisé en 2016 dans le cadre d'un partenariat entre la société turque «Intertay» (filiale du complexe «Taypa») et les entreprises publiques algériennes «S&H» et «Texalg» et la Société nationale de tabacs et allumettes (Snta), est une zone industrielle en soi, à travers ses huit unités pour l'industrie du textile et de la couture, dont sept sont déjà en production. Elles seront renforcées par 10 autres unités de prêt-à-porter, de fibres synthétiques, de tissus bruts, de housses de maison et de tissus techniques destinés à certains métiers spéciaux, entre autres.
Le complexe emploiera, à terme, 25 000 personnes. Cela sans oublier les 567 logements attenants au complexe, en sus d'un centre de formation pouvant accueillir 400 stagiaires.

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