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Grave relachement à annaba

Le spectre d’une imposante contamination

Au 18e jour du mois sacré, les mesures de protection contre la propagation de la pandémie du Covid-19 ne sont pas prises au sérieux.

Ce malheureux constat n'est pas singulier, il est la marque déposée dans le chef-lieu de la wilaya de Annaba, où les règles du confinement sont bafouées. Hormis le contrôle des grands axes routiers de la wilaya et leur fermeture, rien ne reflète le confinement à Annaba. Pas plus d'ailleurs, qu'à El Hadjar, Sidi Amar, Berrahal, Aïn El Berda et El Bouni entre autres, où dans les derniers coins et recoins, les soirées ne manquent pas. Au chef-lieu de la commune de Annaba, le mois sacré n'a rien perdu de ses veillées ramadhanesques. À peine le jeûne rompu que les groupes se composent. Jeunes, moins jeunes et même les enfants, tout un chacun trouve son compte autour d'une table de son jeu préféré. Depuis les dominos, les jeux de cartes jusqu'aux parties de foot, en passant par les palabres des plus âgés, au bas des bâtiments, les soirées du Ramadhan n'ont rien perdu des années d'antan. Comme c'est le cas de la cité Belaïd Belkacem où même le foyer de contamination détecté n'a pas dissuadé les gens à respecter le confinement. Pourtant, au début de la pandémie, quand bien même les agents de l'ordre sont parvenus à imposer les mesures de confinement. Or, depuis quelques jours, la situation semble avoir échappé totalement à tout contrôle. Bien que la violence ne soit absolument pas la meilleure attitude à adopter, aujourd'hui, la situation nécessite plus que jamais, la révision des mécanismes pour faire respecter le confinement. Car il est à souligner que la pandémie n'est pas des moindres, notamment en ce contexte où la communication fait l'objet de confinement. Sinon, comment expliquer que toute information sur l'évolution de la pandémie à Annaba, passe par les pages Facebook de tel ou tel...Ces derniers, les moult tentatives pour les joindre ont échoué. Même au téléphone, ils ne répondent pas. En attendant d'avoir plus d'informations, en termes de propagation de la contamination, il est fait état de pas moins de 10 foyers à Annaba-Centre et El Bouni. La moitié a été maîtrisée et traitée. Sur ce dernier point, on se demande si le remède de traitement de la chloroquine a été adopté. Rien n'a filtré sur la situation, qui fait également état d'autres foyers de contamination. Ces derniers dont l'environnement est en permanence sous surveillance médicale grâce aux équipes sanitaires dépêchées pour la circonstance». Par ailleurs, on indique que «le service de référence spécialisé de l'hôpital Dorban est désormais saturé et que les services des hôpitaux Ibn Sina, d'El-Hadjar et de Aïn Berda, ont été suffisamment dotés de moyens et matériels pour contenir des malades en cas de besoin». Pour éviter que ce besoin ne se fasse sentir, il est impératif de convaincre les gens d'observer les mesures de confinement. Puisque pour le l'heure, le confinement est bafoué au large sens du mot à Annaba, donnant lieu à un décor typiquement ramadhanesque. Ce décor que les conducteurs de véhicules et de motocycles n'ont pas manqué de peaufiner, en sillonnant des quartiers de la ville de Annaba.

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