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Procès en appel de Ali Haddad

Le verdict fixé au 3 novembre

En première instance, le patron du Groupe Haddad a été condamné à une peine de 18 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions de dinars, avec confiscation de ses biens.

La cour d'Alger a fixé le verdict du procès en appel de l'homme d'affaires Ali Haddad, poursuivi avec les deux anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal et d'anciens ministres, pour des chefs d'inculpation de corruption, au 3 novembre prochain. Outre Ali Haddad, sont poursuivis dans cette affaire, les anciens Premiers ministres Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia et les ex-ministres des Travaux publics et des Transports, Abdelghani Zalène, Boudjemaa Talai, Amar Ghoul, Abdelkader Kadi et Amara Benyounès, les anciens ministres de l'Industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda, ainsi que les deux anciens walis d'El Bayadh et de Annaba, respectivement Abdellah Benmansour et Mohammed Slamani, des membres de la famille de Ali Haddad et des anciens directeurs généraux des ports d'Alger, Jijel, Mostaganem et Béjaïa, outre l'ancien directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya de Tizi Ouzou.
À l'issue des plaidoiries, les avocats de la défense ont plaidé l'acquittement de leurs clients des charges retenues contre eux. Dans leurs plaidoiries, les avocats de la défense de Ali Haddad ont affirmé que «les affaires et investissements du Groupe Haddad ont été réalisés conformément aux lois en vigueur», tout en réfutant l'implication de Ali Haddad «dans le financement de partis politiques ou de campagnes électorales.» Tandis que la défense des anciens directeurs généraux des ports d'Alger, Bejaia, Mostaganem et Jijel ont axé leur défense sur le fait que leurs mandants «ne sont pas soumis au Code des marchés publics», précisant que «l'autorité portuaire ne relève pas de leurs prérogatives, mais de celles de la tutelle».
Pour rappel, en première instance, en juillet dernier, le tribunal de Sidi M'hamed avait condamné Ali Hadad à 18 ans de prison ferme assortie d'une amende de 8 millions DA, avec confiscation de tous ses biens. Les deux ex-Premiers mini-stres, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ont été condamnés à 12 ans de prison ferme et une amende d'un million de dinars, les ex-ministres des Travaux publics, à 10 ans ferme contre Amar Ghoul, 3 ans ferme contre Amara Benyounès et Boudjemaa Talai, 2 ans de prison ferme contre Abdelghani Zalène et 2 ans contre les ex-ministres de l'Industrie, Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda. S. R.

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