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Attirer l’argent de l’informel

Le voeu pieux du gouvernement

«Le gouvernement axera ses efforts sur la bancarisation de l’argent de l’informel, le développement de la finance islamique et l’augmentation du recouvrement fiscal.»

Le Premier ministre n'a pas écarté, ce jeudi à l'APN, «le retour à l'endettement extérieur pour fiancer le plan d'action du gouvernement». Abdelaziz Djerad a évoqué la possibilité de recourir au financement extérieur auprès de certaines institutions internationales «il est possible de recourir à des financements extérieurs qui ne touchent pas à la souveraineté du pays». Autrement dit, il s'agit de solliciter des prêts uniquement auprès des institutions financières et des banques de développement dont l'Algérie est membre. Dans ce sens, il a cité comme exemple les financements de la Banque africaine de développement (BAD) et des Fonds arabes d'investissements qui, souligne-t-il, «donnent des prêts à très longs termes et avec des taux d'intérêts très faibles, qui ne touchent pas à notre souveraineté...». Dans sa réponse aux questions des députés, il a également fait savoir que «le gouvernement axera ses efforts sur la bancarisation de l'argent de l'informel, le développement de la finance islamique et l'augmentation du recouvrement fiscal». Il a affiché son optimisme quant à la possibilité de récupérer cette manne financière considérable, estimée à «des centaines de milliards» existant dans le circuit informel. Outre le drainage des capitaux en circulation dans l'informel avec une forte consolidation de la finance islamique, le gouvernement«compte augmenter l'efficacité du recouvrement fiscal, la lutte contre l'évasion et la fraude fiscale et la révision du système des avantages fiscaux». En évoquant des niches de financement interne, il a déclaré: «Nous avons de l'argent qui existe en Algérie qui peut être récupéré à travers les réformes des systèmes bureaucratiques, de la fiscalité et des banques.» En réponse aux députés qui ont relevé l'absence de mécanisme et de délais d'exécution du plan d'action, il a affirmé que «la réunion walis-gouvernement, décidée par le président de la République pour les prochains jours, définira les priorités, traduira les mesures et fixera avec précision les délais d'exécution du Plan d'action du gouvernement, y compris la mise en oeuvre du plan d'urgence pour pallier les inégalités en matière de développement local, notamment dans les régions du Sud...». A l'adresse des députés du Sud du pays qui ont soulevé les disparités régionales et la répartition non équitable des revenus, il a souligné que «ce volet constitue une priorité majeure pour le gouvernement qui, non seulement, partage le même diagnostic, mais également l'impératif de réunir toutes les conditions d'une vie décente aux citoyens où qu'ils se trouvent et quelle que soit leur wilaya». Il a fait état d'un travail en cours pour la révision de la nomenclature nationale des projets de développement, notamment ceux gelés, reportés ou pas entamés encore. Quant à la pléthore des ministères qui composent le gouvernement, il a rappelé que «le gouvernement en place est composé de 28 départements ministériels seulement, ce qui est le même nombre de ministères dans les gouvernements précédents», sachant que l'élargissement de l'Exécutif à nombre de ministres délégués et secrétaires d'Etat qui relèvent administrativement et financièrement de leurs tutelles, «n'entraîne pas une charge financière conséquente». Le plan d'action du gouvernement a été adopté jeudi à la majorité par les députés de l'APN lors d'une séance plénière.

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