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Premières pluies à Bouira

Les agriculteurs sourient

Les premières pluies, qui se sont abattues, hier et avant-hier, sur le territoire de la wilaya de Bouira et la fine couche de neige sur le flanc du Djurdjura ont mis du baume et semé un brin d'espoir d'une bonne année agricole au coeur des agriculteurs. En effet et comme annoncé dans divers bulletins metéorologiques, une fine pluie bénéfique s'est abattue pendant deux journées. Ces pluies automnales, selon les ceréaliers, sont bénéfiques surtout que le grain est en période d'éclosion. Même si la quantité demeure insuffisante, les agriculteurs gardent l'espoir pour les jours à venir. Il faut aussi préciser que les trois barrages de la wilaya, Koudiet Asserdoun à Lakhdaria, Tikesdilt à Bechloul et Oued Lakhal à Aïn Bessem, ont atteint des seuils alarmants avec des baisses de réserves qui atteignent et dépassent les 70% des capacités respectives. Cette situation a amené la direction des barrages à rationnaliser l'exploitation des eaux destinées à l'irrigation, prévilégiant l'alimentation des citoyens en eau potable. Rappelons que les zones irriguées d'Aghrib dans la localité d'Aïn Bessem, qui s'étend sur 1 733ha nécessite plus de 13 millons de m3 provenant du barrage Oued Lakhal. Le périmètre d'El Esnam, pour sa part qui englobe une superficie de 2200ha avec l'irrigation de 1693ha consomme annuellement 9 millions m3. Ces premières pluies sont un test pour le long travail engagé par l'Office national de l'assainissement qui tout au long de l'été avait mené plusieurs opérations de curage des avaloirs et collecteurs des villes de la wilaya. Le comportement incivique de certains reste le facteur essentiel des inondations. Samedi en debut de soirée, par exemple, les canalisations du boulevard «Dubai», qui va de la cour de justice en amont du quartier populaire des 140 Logements ont cedé sous la pression des eaux pluviales. La rapide et efficace intervention des unités de la Protection civile a évité une inondation qui menaçait les habitations du quartier. La raison de ce sinistre est à mettre à l'actif des bâtisseurs et entreprises qui interviennent sur cet espace et qui jettent leurs gravats et détritus à même le trottoir. La responsabilité incombe aussi aux citoyens qui jettent les gobelets, les sachets un peu partout. Entraînés par les pluies ces objets obstruent les canalisations.parce que les ressources hydriques subissent les effets du réchauffement climatique, la wilaya a retenu plusieurs projets visant à préserver ce liquide vital. Dans son programme, la wilaya a retenu la création d'une station d'épuration équipée qui traitera les eaux usées de la ville d'Aïn Bessem. Ce projet a coûté au Trésor public plus de 412 millions de dinars en plus de la somme de 1 milliard 753 millions pour la réalisation du collecteur et la station. L'ONA a engagé les travaux pour la réalisation d'un réseau d'assainissement dans le cadre du programme FNE pour le village socialiste de Thameur, commune de Bouira. Le projet coûtera au total plus de 46 millions de dinars. La ville de Lakhdaria, de son côté, a bénéficié d'un projet pour la préserver des inondations soit une enveloppe financière estimée à 15 146 millions DA.

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