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Lutte du gouvernement contre le chômage

Les axes d’une «nouvelle approche»

La nouvelle approche développée par le gouvernement pour lutter contre le chômage pourra infléchir la courbe ascendante de ce phénomène.

Répondant aux préoccupations des députés de l'Assemblée populaire nationale (APN) relatives aux proportions alarmantes du chômage dans notre pays, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad, a fait savoir que le gouvernement adoptera «une nouvelle approche en matière de lutte contre ce phénomène et s'engagera à mettre en place les mécanismes adéquats pour sa mise en oeuvre». L'exécutif «poursuivra les efforts dans ce domaine pour lutter contre l'inemploi à travers une approche reposant sur un traitement purement économique». L'objectif que s'est fixé l'équipe gouvernementale «tend à réduire le taux de chômage à moins de 10% durant les années à venir», a-t-il affirmé, lors du débat du plan d'action du gouvernement.
Dévoilant les principaux axes de cette approche, Djerad a réitéré la détermination du gouvernement à «prendre en charge les préoccupations des jeunes exerçant dans le cadre des dispositifs d'insertion socioprofessionnelle, des agents contractuels et des vacataires, à travers une étude approfondie et détaillée de ce problème épineux, afin de trouver les solutions possibles pour établir des passerelles avec le marché du travail aux fins de leur insertion dans la vie professionnelle».
En outre, il promet de soutenir le secteur économique en priorisant le développement durable, et de mettre en place un dispositif juridique approprié et surtout un environnement promouvant l'investissement. Cela se traduira par davantage d'allègement fiscal au profit des entreprises, dans le but de leur permettre d'offrir de nouveaux emplois. Djerad a, dans ce sens, annoncé officiellement l'exonération fiscale de l'impôt sur le revenu global (IRG) pour les revenus mensuels inférieurs à 30 000 dinars, évoquée précédemment par le président Tebboune. «Nous travaillons sur l'exonération des faibles revenus, de manière à assurer leur sauvegarde par les employeurs», a-t-il déclaré.
Dans le même sillage, le Premier ministre a fait savoir au Parlement que le gouvernement s'engagera à ne pas augmenter les prix des biens et produits subventionnés par l'État en s'opposant par tous les moyens à toute hausse des prix de ces produits de large consommation, faisant ainsi un pas vers l'amélioration de la politique du pouvoir d'achat.
Par ailleurs, l'exécutif ratisse large dans sa démarche en se tournant vers les start-up, un domaine pour lequel des départements ministériels ont été consacrés. à ce titre, Yassine Djeridène, ministre de la Microentreprise, des start-up et de l'Economie de la connaissance, en présentant le même plan d'action, avait fait de la formation, sa priorité, puisqu'il a annoncé la création d'instituts spécialisés en transfert de technologie. «Avec la contribution du monde de l'industrie (les grandes sociétés), il va être possible de former des ingénieurs rodés aux techniques industrielles dans différentes spécialités, aux fins de créer eux-mêmes leurs propres entreprises et de contribuer à l'essor de ce secteur», a-t-il expliqué.
Il a avancé également la création, d'ici la fin de l'année en cours, de quatre écosystèmes basés sur une vision de soutien aux filières d'investissement qui favorisent l'essor de nouvelles entreprises. Djeridène a cité, entre autres domaines concernés l'agriculture et l'agroalimentaire, la pêche, la micro-fabrication (composants d'appareils électroniques). Cette nouvelle démarche sera en rupture avec l'ancien dispositif (Cnac, Ansej et Angem), qui avait une vocation sociale et d'absorption du chômage, en l'absence de vision économique.

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