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Annaba

Les bouchers aux abonnés absents

Le programme de permanence commerciale au premier jour de l’Aïd El Adha a été très timidement respecté.

N’en faisant qu’à leur guise, les commerçants n’ont repris de l’activité qu’au troisième jour de l’Aïd El Adha. Hier mardi, la vie est revenue à la normale et le quotidien du commun des mortels a tourné à plein régime. Sans exception aucune, toutes les activités commerciales ont repris. Hormis les boucheries dont l’activité diminue, après l’égorgement des moutons de l’Aïd, le reste des commerces ont ouvert. Restaurant, pizzerias, fast-foods, marchés de gros et de détail, boulangeries et autres ont, dès les premières heures de la journée, levé les rideaux de leurs commerces. Ce qui n’est pas le cas habituellement. Pas plus tard que le précédent Aïd El Adha où, certaines activités commerciales étaient restées fermées, une semaine durant, pénalisant notamment les travailleurs de tout. Ces derniers ne trouvaient pas où casser la croûte durant l’heure de pose. Sauf quelques boulangeries ouvertes, rien ne fonctionnait, même pas les marchands ambulants, chez qui, ils pouvaient acheter un fruit, pour calmer la faim.
Pour cette année, la donne a changé à Annaba où, la fourmilière du quotidien ne semble pas avoir rompu avec le rythme estival. En effet, c’est le cas de le dire dans ce cas de figure rattaché étroitement avec l’esprit mercantiliste. C’est une simple opération de calcul qui manipule le comportement des commerçants à Annaba. Car, convient-il de noter que l’Aïd El Adha est intervenu cette année en pleine saison estivale. Période de pleine activité commerciale pour les restaurants, les fast-foods, salons de thé et autres activités en rapport direct avec l’été. La plupart des aoûtiens sont rentrés chez -eux pour fêter l’Aïd. Les retardataires sont attendus à partir du 15 août. Ils ont préféré célébrer la fête puis venir passer les vacances. Une occasion pour les commerçants de rattraper le manque à gagner, occasionné par le départ précoce des vacanciers. Ce qui explique le retour rapide de l’activité commerciale à Annaba, juste au troisième jour. C’est en quelque sorte de l’égocentrisme de la part de ces commerçants qui, n’ont d’égard que pour leurs intérêts. Sinon, comment expliquer le non-respect du processus des permanences, imposé par le ministère du Commerce. C’est pour dire que la wilaya de Annaba a, comme à chaque fois, fait l’exception. Ainsi, si le taux de suivi de 99 % a été enregistré dans plusieurs wilayas du pays, faisant le satisfecit du ministère de tutelle, quant au respect des commerçants du programme des permanences, durant les deux jours de l’Aïd El Adha, à Annaba le cas était tout autre. La permanence n’a été respectée durant les deux premiers jours de l’Aïd, qu’à hauteur de 5 à 10%. Ce n’est qu’au troisième jour que les commerces ont repris leurs activités. Comme s’ils n’étaient pas concernés par la décision du ministère du Commerce. Les dimanches et lundis, les commerçants, entre boulangeries, alimentation générale, pharmacie et autres, réquisitionnés à travers l’ensemble des communes de la wilaya pour assurer la permanence de deux jours, ont finalement nargué les mises en garde du ministère du Commerce. Hormis les commerces au noir, rien n’a fonctionné durant 48 heures. Une situation faisant de Annaba une ville morte.

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