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Les Constantinois en sit-in

Réagissant contre le projet de loi sur les hydrocarbures, une vingtaine de personnes se sont rassemblées, hier, à la rue Kennedy pour exprimer leur refus total quant à ce projet, qui selon eux pénalise le pays. Approchées, ces personnes ne semblent pas avoir eu connaissance ou compris ce qui n’est encore qu’un projet. Du moins c’est ce que nous avons pu constater, car aucun n’a pu dire pourquoi il est contre ce projet de loi, qui, pourtant, vise à préserver les intérêts du pays et surtout garantir les réserves de gaz. En effet, du fait de la consommation actuelle excessive et anarchique de gaz, les réserves connaîtront une grave crise d’ici 2030 selon des experts. Là, c’est clair que les manifestants s’expriment sur une loi dont ils n’ont aucune connaissance. Qui donc manipule ?  La question reste posée pour le moment.
Le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab, avait affirmé, mardi dernier à Boumerdès, que « le nouveau projet de loi sur les hydrocarbures visait essentiellement l’augmentation et le renouvellement de la réserve nationale en produits énergétiques et la satisfaction de la demande interne, en croissance d’année en année».
Annonçant les grandes lignes de cette loi, il est souligné qu’elle se «caractérise par une flexibilité permettant d’attirer des compagnies étrangères maîtrisant les technologies en la matière et ayant les ressources financières suffisantes pour investir en Algérie en partenariat avec Sonatrach». C’est donc dans l’intérêt général qu’a été conçue, cette loi, qu’on critique et refuse sans aucune connaissance.
Des slogans irrecevables ont été scandés devant les passants qui n’ont pas souhaité parler d’une loi, dont ils ne connaissent pas les tenants et les aboutissants. Même sur les réseaux sociaux, cette loi fait polémique. On pouvait, néanmoins lire sur le mur de Mohamed Ajou, ex-cadre à la retraite : «La loi existe depuis belle lurette et n’a jamais été citée parmi les revendications dites citoyennes. Elle était donc conforme aux aspirations populaires. Je n’ai jamais lu quelque part un seul de ses articles. Elle ressemble à toutes les autres lois du pays: de l’encre sur du papier remplissant le joradp et que seuls les initiés et les intéressés savent lire et interpréter.
Ces derniers l’ayant exploitée ou n’ayant pu l’exploiter, décident de l’amender pour la rendre exploitable ou applicable. Ce fut toujours ainsi. Qu’est-ce qui gêne alors le peuple ou ceux qui en revendiquent la représentation ?
La réponse est venue de Bouchachi: «c’est le fait qu’elle soit de l’initiative d’un pouvoir ‘’illégitime’’. » Donc, tout le tort gravite autour de cette donne et non la loi en elle-même qui ne touche aucunement la souveraineté du pays et son peuple.

De Quoi j'me Mêle

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