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Filières stratégiques

Les cultures oléagineuses au Sud

Les atouts et les capacités dont dispose l’Algérie pour le développement des filières stratégiques au Sud, notamment les cultures oléagineuses et sucrières, ont été mis en avant par le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Abdelhamid Hamdani.
Leur production permettra de réduire la facture de leur importation qui dépasse actuellement 1,5 milliard USD a souligné Hamdani, qui s’exprimait mercredi soir à la télévision publique, en présentant la feuille de route pour le développement des activités agricoles, examinée précédemment lors du dernier Conseil des ministres de dimanche. Celle-ci repose sur d’importants fondements comme la relance de l‘investissement structuré, le développement des filières stratégiques, notamment les céréales, la rationalisation des dépenses publiques et enfin parvenir à la réduction de la facture de l’importation, notamment en recourrant à l’irrigation complémentaire. Le ministre a fait savoir, par ailleurs que le deuxième axe porte sur le développement de l’agriculture saharienne, dont les filières stratégiques, qui ont un impact négatif sur l’économie nationale en termes d’importation. Il s’agit, pour lui, d’aller vers « les productions sucrières et oléagineuses, notamment le maïs et la betterave sucrière, dont la facture d’ importation s’élève, aujourd’hui à 1,5 milliard de dollars ». Le ministre a assuré que l’Algérie dispose des atouts et capacités qu’il faut pour la production de ces matières dans les régions sahariennes et d’ajouter que « toutes les études réalisées à l’aide des nouvelles technologies et avec le concours de l’agence spatiale, montrent que nous pouvons consacrer au moins, un million d’hectares à ces cultures ». Il assurera que le programme de développement de ces nouvelles filières « est réalisable pour atteindre la production de 30 à 50 % des besoins nationaux ». Le plan de développement du secteur accorde également davantage d’intérêt aux pâturages et à la filière cameline, en sus de l’encouragement de l’innovation et la numérisation du secteur, en focalisant le foncier agricole. Le Conseil des ministres présidé, dimanche auparavant, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune a examiné la feuille de route pour la relance et le développement du secteur de l’agriculture et du développement rural qui décline les différentes actions du programme prioritaire, dont l’échéance s’étale entre le second semestre 2020 et la fin de l’année 2021, ainsi que les actions transversales à caractère continu du programme à moyen terme 2020-2024. L’action doit être orientée en priorité, entre autres, vers les oléagineux, le maïs, les produits sucriers, ainsi que l’apiculture, le secteur de l’élevage et son pendant de production laitière. Le président a instruit le ministre de présenter, dans un délai d’un mois, un point de situation sur les programmes concernant l’ensemble de ces filières, en procédant à un ciblage approprié des zones de production dans les régions du Sud. Il a adressé une instruction particulière au ministre de l’Agriculture pour que soit encouragée l’installation d’usines de transformation des produits agricoles dans les zones même de production.

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