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Conférence de l’opposition le 6 juillet prochain

Les démocrates boudent le rendez-vous

L’ancien président Liamine Zeroual et Mouloud Hamrouche ont décliné l’invitation des Forces du changement.

Il est fort probable que les partis de l’alternative démocratique et d’autres organisations et dynamiques de la société civile, ne prendront pas part à la conférence du dialogue national prévue, le 6 juillet prochain, à l’Ecole supérieure du tourisme de Aïn Benian à l’ouest d’Alger. Une réunion de coordination a justement été tenue, hier, pour arrêter une position commune par rapport à cette «conférence nationale des Forces du changement pour le triomphe des choix du peuple». Pour nombre d’observateurs «la conjoncture actuelle caractérisée par la montée de la répression contre les libertés individuelles et publiques et la judiciarisation de l’action politique, n’est pas propice au dialogue». Ainsi, tout indique que les sept partis de la mouvance démocratique (FFS, RCD, du PT, du PST, du MDS, du PLD et de la Laddh) bouderont cette conférence. Ces formations se sont engagées, à l’occasion de leur dernière rencontre, à œuvrer, désormais en bloc, dans un cadre unitaire ouvert à toutes les forces qui se reconnaissent dans l’alternative démocratique. Dans ce contexte, le président du RAJ, Abdelouahab Fersaoui, a affirmé que «son organisation n’a pas encore tranché sa participation ou non à cette rencontre». «Certes nous sommes invités en tant que société civile, mais nous hésitons encore car les enjeux diffèrent. Nous souhaitons une conférence nationale unitaire et rassembleuse», a-t-il soutenu. Pour les démocrates, la solution pour poser les fondations de l’Algérie nouvelle passe par la transition démocratique réclamée par l’ensemble des Algériennes et Algériens. De même, certains poids lourds, ont décliné l’invitation du groupe du changement. Il s’agit notamment de l’ancien président Liamine Zeroual et Mouloud Hamrouche, qui refusent d’assister à cette réunion. A ce propos, le membre du comité de coordination de la conférence nationale du dialogue, Lakhdar Benkhela, a indiqué qu’«hormis l’ancien président Liamine Zeroual et Mouloud Hamrouche, un accord de principe d’y prendre part a été donné par les autres personnalités, dont la participation a été annoncée, à l’image de Taleb Ibrahimi, Rachid Benyelles, Ali-Yahia Abdennour, Djamila Bouhired et Drifa Ben-M’hidi… etc». Ce dernier a reconnu que les partis de l’alternative démocratique «hésitent» pour le moment à prendre part à cette conférence. A vrai dire, le courant ne passe plus entre les deux camps déjà depuis quelque temps. Il est reproché au groupe du changement composé de partis islamistes et «transfuges» du FLN et du RND, de préconiser à travers leur démarche (réunir les conditions nécessaire pour tenir une élection dans les plus brefs délais), «un simple changement de figures du régime par d’autres». De son côté, le groupe coordonné par Abdelaziz Rahabi accuse les responsables des partis démocratiques de « craindre la compétition électorale». Il faut noter également que Ali Djeddi et Kamel Guemazi, membres du majliss echoura (conseil consultatif) du Front islamique du salut (FIS) parti dissous depuis 1992, qui font partie du groupe du changement depuis janvier dernier, «seront présents lors de cette conférence», a affirmé Lakhdar Benkhelaf. Cette présence est un point qui risque de faire des vagues et de raviver la polémique idéologique.

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