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Ils font bloc derrière le Hirak

Les démocrates justifient

Toute initiative dite « de sortie de crise » doit être précédée au préalable par des mesures d’apaisement.

La conférence du dialogue national du 6 juillet prochain se tiendra sans les partis politiques signataires du pacte politique pour une véritable transition démocratique (FFS, PT, RCD, UCP, PST, MDS, PLD, et la Laddh). Ces partis se sont réunis avant-hier au siège du parti de l’Union pour le changement et le progrès pour, entre autres, arrêter leur position commune par rapport à cette rencontre. Ils appellent les Algériennes et les Algériens à manifester massivement et pacifiquement pour « exiger le départ définitif du système, la libération de tous les détenus politiques et d’opinion, l’arrêt de toutes les mesures répressives et le respect des libertés démocratiques». «Les déclarations inhérentes à l’accompagnement du Mouvement populaire et les appels au dialogue lancés par le régime en place sont contredits de manière flagrante par ses mesures belliqueuses contre tous les acteurs qui s’opposent au plan de sauvetage du régime/système qui veut imposer une élection présidentielle», peut-on lire sur la déclaration finale sanctionnant la rencontre. Ces partis réitèrent, encore une fois, que «l’organisation d’une élection présidentielle dans le cadre du système actuel ne servira qu’à assurer sa pérennité». Par conséquent, toute initiative dite «de sortie de crise» doit être précédée au préalable par des mesures d’apaisement. Il s‘agit, notamment «de la libération immédiate et inconditionnelle de tous les détenus politiques et d’opinion , la levée de toutes les entraves à l’exercice du droit de manifester et de circuler sur tout le territoire national, l’ouverture du champ politique et médiatique à toutes les forces politiques, syndicales et associatives ». Il est aussi question « de l’arrêt immédiat de l’instrumentalisation de la justice par le pouvoir et le levée du dispositif sécuritaire assiégeant Alger lors des manifestations », est-il indiqué. Ils dénoncent la montée de la répression. «Alors que nous exigions la libération de Louisa Hanoune, l’offensive répressive s’est accélérée, marquée notamment par la mise sous mandat de dépôt, de plusieurs manifestants pour le port de l’emblème amazigh et l’incarcération de Lakhdar Bouregaâ, pour avoir exprimé une opinion politique», est-il noté. «Ces faits à eux seuls démontrent une nouvelle fois l’impossibilité de toute solution conforme aux revendications des millions de citoyens dans le cadre du maintien du système en place», estime-t-on. Enfin, ils ont décidé d’une action commune vendredi prochain.

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