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Annulation de l’importation de véhicules d’occasion

Les députés contestent la décision de Ferhat Aït Ali

Cette décision a été contredite par l’article 110 de la loi de finances 2020.

La décision du ministre de l'Industrie, Ferhat Aït Ali Braham, relative à l'annulation de l'importation des véhicules d'occasion, continue de faire du bruit, et de soulever l'ire de certains. Après les professionnels du secteur qui s'en offusquent, c'est au tour des parlementaires membres de la commission des finances qui ont signifié leur contestation à l'égard de cette décision. Pour eux, cette décision ne pouvait être prise qu'au niveau du Parlement ou par ordre du président de la République. Du fait qu'elle a été promulguée par l'article 110 de la loi de finances 2020». Parmi les députés, Ammar Moussa, membre de la commission, a tiré la sonnette d'alarme,en prévenant d'une augmentation sensible des prix des véhicules sur le marché national, comme répercussion de cette mesure, soulignant que ce dernier enregistre près de 30% de hausse. Une situation rocambolesque, engendrée par des contradictions dans la prise de cette décision, dans la mesure où le ministre avait annoncé d'abord que les textes de loi pour l'importation des véhicules était fin prêts, avant de préciser que cette mesure était gelée et non annulée, pour finalement décréter qu' «elle n'est pas applicable, et ne sert pas l'économie nationale». Mettant en avant les arguments inhérents à l'édification d'une stratégie industrielle dans la production automobile et non la gestion du marché national de l'automobile. Pourtant, aux yeux des observateurs, ce marché existe, et peut générer des revenus au Trésor public, dans la mesure où l'importation de vehicules d'occasion n'engage pas une dépense de l'Etat, et surtout peut à travers les frais de dédouanement et d'autres taxes contribuer au redressement de l'économie nationale. Dans l'expectative, les consommateurs sont perdus et ne peuvent que faire le constat qui s'impose, autrement dit, au demeurant, ils ne peuvent acquérir de véhicules d'occasion, ni par leurs propres moyens, ni par accès direct à la devise au taux officiel, comme cela avait été avancé par le ministre. D'autant plus que cette situation risque de durer longtemps, du fait que tout est à faire pour mettre sur pied une industrie automobile. Dans ce sens, Ferhat Aït Ali annonce des discussions avec 180 producteurs étrangers, alors que sur le terrain rien ne bouge. Aucune signature de contrat, ou de partenariats n'a été réalisée. La situation est statique depuis l'interdiction d'importation des Kits, CKD/ SKD. Certes, cela a mis fin à une grande supercherie, qui est le montage automobile, qui s'est avéré une niche intarissable pour l'oligarchie, qui n'a pas manqué de faire son beurre par le biais des exonérations financières énormes. Mais il n'en demeure pas moins qu'en attendant les résultats des grandes réformes, l'amélioration du climat des affaires et de l‘investissement, et la mise en place des bases effectives d'une industrie automobile, à même de permettre au consommateur d'acquérir un véhicule, sans se ruiner, le marché de l'automobile demeure paralysé, et piégé par les affres de la tergiversation et l'absence de vision claire. Du fait que cette période intermédiaire, occasionne un manque à gagner considérable, dans la mesure où dans l'attente de l'émergence d'une industrie automobile, c'est tout un pan de l'économie qui se fige, en l'absence d'alternative. Le regel de la gestion efficiente, impose de la prévision, où ce passage aurait été pris en charge par des solutions intermédiaires, en l'occurrence l'importation de véhicules d'occasion sur une période déterminée, pour éviter les pertes, et l'inflation des prix, et engager en parallèle les leviers économiques et financiers, pour l'émergence d'une réelle industrie automobile. Dans ce cas de figure, c'est l'absence des deux alternatives, qui détruit complètement l'espoir des consommateurs et des professionnels de voir un dénouement positif à cette situation.

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