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Les écarts se paient cash

L'effort de rationalisation des deniers publics, promis par le chef de l'Etat, commence à porter ses fruits.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a mis fin aux fonctions du ministre des Transports, Lazhar Hani, ainsi que du P-DG d'Air Algérie, Bakouche Alleche et le responsable du catering au sein de la compagnie, a indiqué, hier, un communiqué des services du Premier ministre. «Cette décision a été prise à la suite de l'engagement d'une opération d'importation par la compagnie nationale Air Algérie de fournitures liées à l'activité de catering et ce, sans tenir compte du contexte économique national et des orientations financières visant la gestion rationnelle des devises et la priorité à accorder à la production nationale», précise la même source. Ces limogeages se veulent un message clair du président Tebboune.
La rationalisation des sorties de devises est plus qu'une priorité d'autant plus que la situation des avoirs extérieurs en devises est critique.
Le président Tebboune a inscrit dans son programme de mener une lutte implacable contre le détournement et le gaspillage des deniers publics, une lutte sans merci contre les prédateurs des ressources dilapidées depuis belle lurette.
La Constitution amendée par référendum le 1er novembre 2020 est claire à ce sujet. Le Code pénal également. Tout acte de vandalisme, de corruption, de détournement, de blanchiment d'argent, d'enrichissement illicite ou de dilapidation est réprimé par la loi.
La construction de l'Algérie nouvelle à laquelle aspire le président Tebboune doit commencer par là: la lutte implacable contre les dilapidateurs de deniers publics. Insistant sur la rationalisation des dépenses publiques, le président Abdelmadjid Tebboune a affirmé que «la lutte ciblée contre le gaspillage concerne toutes les dépenses publiques, y compris les dépenses engagées lors des visites sur le terrain des cadres supérieurs de l'Etat». L'effort de rationalisation, promis par Abdelmadjid Tebboune, commence donc à porter ses fruits.
Aussi, ces limogeages doivent marquer un tournant dans le quinquennat de Abdelmadjid Tebboune et apporter des réponses aux attentes des Algériens et de relancer l'économie nationale en privilégiant la production nationale. «Tout produit pouvant être fabriqué localement sera interdit à l'importation», avait plaidé le chef de l'Etat, précisant «qu'uniquement l'importation des intrants utilisés par les opérateurs dans la production de produits à des taux d'intégration locale élevés sera autorisée».
De telles décisions feront, certainement, du président Tebboune le «VRP» de l'Algérie à l'étranger, soucieux d'attirer les investisseurs, créateurs d'emplois. Mais au-delà de décision spasmodique, c'est de la persévérance et de la fermeté qu'attendent les concitoyens.
De la persévérance, d'abord, dans la politique de rationalisation des avoirs extérieurs en devises ressources. De la fermeté, ensuite. Sur ce sujet, point de tergiversations.
Preuve en est, le limogeage d'un ministre du gouvernement qui n'a pas tenu compte du contexte économique national et des orientations financières visant la gestion rationnelle des devises et la priorité à accorder à la production nationale. En prenant le taureau par les cornes, le chef de l'Etat démontre qu'on ne navigue pas à vue.
Mais que le train des réformes est bel et bien sur les rails. En cela, le limogeage du ministre des Transports ainsi que du P-DG d'Air Algérie, Bakouche Alleche, et du responsable du catering - réussi sur le plan de la forme et du fond - restera probablement comme l'acte de naissance de l'Algérie nouvelle.

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