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Deuxième jour de grève dans le primaire

Les écoles en semi-paralysie

La grève cyclique décrétée par la Coordination nationale des enseignants du primaire s’est ainsi poursuivie et a d’une façon ou d’une autre, impacté les activités scolaires.

Plusieurs établissements scolaires du primaire ont été fermés, hier, pour la deuxième journée consécutive. La grève cyclique décrétée par la Coordination nationale des enseignants du primaire s’est ainsi poursuivie, et, d’une façon ou d’une autre, a eu un impact sur les activités scolaires. Il y a quand même lieu de signaler que d’autres enseignants ont dispensé leurs cours comme à l’accoutumée.
D’après certains échos, le débrayage a mobilisé un nombre important de grévistes à l’échelle nationale. Les chiffres qui nous sont parvenus de certaines wilayas, font état d’un suivi qui varie d’une région à une autre. à Jijel par exemple, le taux de suivi aurait atteint les 20 %, tandis qu’à Batna il serait de 50 %, selon des sources faisant partie du corps de l’éducation. à Béchar, le taux avoisine les 14 % , tandis que d’autres régions ont enregistré un pourcentage ne dépassant pas le cap de 1%.
D’après les enseignants protestataires, il y aurait,en effet, des écoles dont les enseignants n’ont pas adhéré au mouvement.
En revanche, à coté, beaucoup d’établissements ont été carrément fermés et le resteront encore aujourd’hui. A Alger, Tizi Ouzou, Béjaïa ou encore Bouira, la mobilisation a été au rendez-vous avec un nombre élevé de participants à la grève. La coordination nous fait part d’un pourcentage qui dépasserait la moyenne.
Le débrayage cyclique prendra fin aujourd’hui, pour être reconduit la semaine prochaine, pour trois jours, à partir de lundi. Les grévistes comme déjà annoncé, durcissent le ton de la contestation et vont vers le boycott des compositions du premier trimestre. Après cette décision, plusieurs syndicats autonomes de l’éducation ainsi que les associations des parents d’élèves ont appelé les protestataires à « la raison », car il s’agit de l’avenir de milliers d’enfants. La tutelle a pour sa part, menacé les grévistes de les radier s’ils s’entêtent à poursuivre le gel des cours chaque semaine. Ces deux interventions se sont malheureusement avérées vaines, car la Coordination nationale des enseignants du primaire a décidé de suivre cette ligne des protestataires jusqu’à restitution de leurs droits qu’ils jugent fondamentaux.
En attendant, la crise s’approfondit et risque même de se corser davantage.
Rappelons que les doléances des enseignants sont axées autour de «la modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, la diminution du volume horaire des instituteurs, l’application immédiate du décret présidentiel 266-14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014 et la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et l’éducation physique». Ils demandent également «la révision des programmes pédagogiques pour, notamment, alléger le poids des cartables, la révision des calendriers des vacances et de la rentrée scolaire pour les régions du sud du pays», «la restitution du droit à la retraite anticipée et sans condition d’âge, la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012, afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions».

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