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Lycée Lotfi-Oran

Les enseignants montent au créneau

«L'éviction du directeur de l'éducation relève des prérogatives du ministère et non pas d'un groupe d'enseignants», explique un lycéen.

La déliquescence ou encore l'incompréhension paradoxale de la règlementation La grève enclenchée par le collectif des professeurs du lycée Lotfi pèse encore sur plusieurs centaines d'élèves scolarisés, ces derniers sont, à l'instar de leurs camarades, des autres établissements de tout le pays, sérieusement impactés par les incidences du Covid-19.
Les protestataires comptent saisir le médiateur de la République estimant que «le ministère de la tutelle n'a pas donné des suites favorables à leur plate-forme de revendications qu'ils lui ont adressée». Dans leur document qu'ils ont ratifié, ils revendiquent sans pour autant avancer un quelconque élément tangible ni une argumentation convaincante «le départ du directeur de l'éducation et plusieurs chefs de services» qu'ils estiment avoir trôné des années durant dans les services névralgiques de la direction de l'éducation. «Nous maintenons le mot d'ordre que nous avons lancé comme nous campons sut nos positions en maintenant notre grève jusqu'à la satisfaction de revendications», dira un professeur gréviste, ce dernier ne semble pas vouloir revenir sur la décision unanime prise par le collectif des enseignants estimant «curieusement» qu' «il appartient aux responsables de la direction de l'éducation de reprendre la situation en main en satisfaisant «les revendications posées par les protestataires». Mais quelle mouche a donc piqué ces enseignants à agir de telle sorte à telle enseigne qu'ils paralysent un établissement scolaire de la stature du Lycée Lotfi? On n'évoque pas un seul mot traître quant aux explications, hormis le fait de brandir la menace quant à se maintenir en place, figés sans pour autant juger utile de conduire des centaines de lycéens dans les classes, ces derniers peinent à comprendre la situation de par son ambiguïté et l'ambiguïté des revendications avancées par leurs professeurs.
«Il s'agit véritablement d'un mouvement de grève sans précédent, insidieux et surprenant, aux revendications ne tenant pas la route», déplore un lycéen, ce dernier, d'un ton interpellant, appelle les enseignants «à surseoir à leur décision et revenir à la raison en ralliant les bancs des classes». «Ce n'est ni le moment ni encore moins l'occasion pour lancer un mouvement de grève de cette envergure étant donné que la situation ne s y prête en aucun cas vu la crise sanitaire et la nécessité de se serrer les coudes pour surmonter cette conjoncture», a déploré un autre adolescent. Ce dernier estime que «l'éviction du directeur de l'éducation relève des prérogatives du ministère de tutelle et non pas d'un groupe d'enseignants». La situation risque de s'enliser à telle enseigne qu'elle puisse échapper à tout contrôle vu l'obstination des uns et des autres opposés dans ce bras de fer alors qu'il n'a pas lieu d'exister, notamment dans un lycée d'excellence connu pour ses résultats encourageants de fin de chaque année et pour lequel l'Etat a mis tous les moyens pour son bon fonctionnement vu que l'admission des lycéens est conditionné par les meilleures notes à récolter lors du cycle moyen. En attendant, ces meilleurs lycéens, ballottés, estiment qu'ils sont «victimes d'une machination les broyant et dans laquelle ils ne sont aucunement responsables hormis les tentatives de semer le trouble dans un établissement connu pour sa notoriété nationale. D'autant plus que plusieurs de ses «sortants» constituent aujourd'hui d'importants piliers de la nation en occupant d'importants postes de souveraineté.

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