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Ils observent un sit-in devant le ministère

Les enseignants ne décolèrent pas

Les écoles seront paralysées de nouveau aujourd’hui. Et pour cause la coordination nationale des enseignants du primaire observe une grève nationale.

La journée de débrayage sera ponctuée par un rassemblement devant le siège du ministère de l’Éducation nationale au Ruisseau (Alger), ainsi que devant les directions de l’Education nationale à travers l’ensemble du territoire, affirme Bachir Kiouas coordinateur d’Alger Ouest du mouvement des enseignants. «Un sit-in sera observé demain, devant le ministère de l’Education nationale, les trois coordinations de la capitale seront présentes, c’est-à-dire Alger Est, Centre et Ouest. Pour le reste des wilayas, des sit-in seront observés devant les directions de l’éducation de chacune d’entre elles» a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que «Les enseignants du primaire ne comptent pas baisser les bras. Ils ne comptent pas lâcher, jusqu’à l’obtention de leurs droits socioprofessionnels». C’est le 31 décembre dernier, que la coordination a indiqué dès la première semaine de la reprise des cours, la grève reprendra, deux jours de débrayage seront organisés, les 8 et 15 janvier, avant de renouer avec la grève cyclique chaque lundi. En ce qui concerne les prochaines étapes de ce mouvement de protestation, qui pour rappel, n’est sous l’égide d’aucun syndicat. Bachir Kiouas indique que «pour l’instant la seule chose dont nous sommes sûrs c’est la poursuite de nos grèves, pour ce qui est du reste, ce sont les assemblés générales de chaque école qui décideront» d’ailleurs, précise notre interlocuteur : «chaque jeudi et dimanche, nous organiserons des AG dans les écoles, toutes les étapes et les marches à suivre y seront discutées, même l’autonomie est une décision qui sera prise en AG», développe l’enseignant. Le mouvement de protestation des enseignants du primaire a vu le jour le 6 octobre dernier, avec une plate-forme de revendications en 12 points parmi les quels : la promulgation du statut particulier, dans ses aspects liés à la promotion, l’intégration et le classement, c’est-à-dire la classification dans l’échelle de la Fonction publique pour passer de la 11 à la 14. Pour eux, c’est cette classification qui fait que leurs salaires ne dépassent pas les 30 000 DA, et ne correspondent pas aux efforts qu’ils fournissent à longueur d’année. Ils affirment d’ailleurs, que la salaire digne de leurs efforts ne devrait pas être en dessous des 45 000 DA, comme salaire de base. En plus de cette revalorisation salariale, ils réclament une révision du volume horaire qui dépasse les 30 heures, par semaine et l’allégement du programme qui contient aujourd’hui 10 matières. En outre, l’application «immédiate et avec effet rétroactif» du décret présidentiel 14/266, le droit à la retraite proportionnelle sans limitation d’âge, la diminution des volumes horaires, la régularisation des enseignants formés après le 3 juin 2012, afin qu’ils puissent bénéficier du statut de formateurs. En ce qui concerne les taux suivis de la protestation, notre interlocuteur affirme qu’elle est «variable». «Notre coordination regroupe quelque 13 coordinateurs locaux, à Alger, concernant le taux de suivi et d’adhésion je ne pourrai pas donner de chiffre exact puisqu’il est variable, mais je peux vous assurer que nous ne sommes jamais descendus de la barre des 50% de suivi», affirme Bachir Kious.

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