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Béjaïa

Les étudiants ne lâchent pas prise

Des milliers d’étudiants, d’enseignants et de fonctionnaires ATS de l’université Abderrahmane-Mira de Béjaïa ont marché, hier, dans les rues de la ville avec le même mot d’ordre qui fait consensus national : «le départ du système». La mobilisation de la communauté universitaire, dominée en nombre par les étudiants, reprend de plus belle en dépit de la conjoncture des examens. Moins nombreux, certes, car des centaines d’entre eux ne pouvaient pas se permettre de rater leurs examens, ces étudiants, travailleurs et enseignants ont signé, hier, leur 7e acte contre un système qui semble ne pas comprendre un peuple en colère depuis plus de trois mois. Bien organisés en carrés, les manifestants ont marché depuis le campus de Targa Ouzemmour scandant les mêmes slogans et criant la même colère contre les tenants du régime qui persistent encore dans les manœuvres pour se maintenir. L’exigence du départ du système, réitérée à travers le mot d’ordre «Yatnahaou gaâ» et le refus des propositions de dialogue de Bensalah, président par intérim, ont été au chœur des revendications estudiantines, qui, hier encore se sont prononcés pour une solution politique, laquelle solution semble faire peur aux tenants du système. Si les manifestants se sont montrés assez pressés de trouver une issue à la crise, il reste le fait qu’ils refusent de verser dans des solutions sans lendemain et à même de maintenir un système vomi par le peuple auquel ils appartiennent.
«Nous voulons une nouvelle Algérie, libre, démocratique, celle qui ouvre la voie aux compétences et permet de vivre le bonheur», indique cette manifestante, qui précise que «l’Algérie possède les moyens humains, naturels pour se hisser au rang des grandes nations pour peu qu’ils libèrent les esprits et les initiatives. «Nous avons besoin de dirigeants intelligents, qui aiment leur pays pour écouter les compétences dont regorge le pays et qui présentement sont en train de faire le bonheur des autres nations », renchérit un autre étudiant. Les tentatives de division du mouvement n’inquiètent pas les étudiants de Béjaïa, définitivement acquis à une unité de la nation, seule voie de salut pour une Algérie respectée et capable de faire face à tous les défis. Loin de céder à ces tentations «diaboliques» colportées par-ci et par-là sur les réseaux sociaux, la communauté estudiantine de Béjaïa paraissait, hier, prendre la mesure de la gravité de la situation. Cette prise de conscience commune reste la base d’une solidarité inébranlable au mouvement national qui plaide pour un changement radical du système, passant par une transition démocratique.

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