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35ème mardi et aucune interpellation

Les étudiants reviennent à la charge

Ils ont pu manifester librement sans aucun affrontement avec les services de sécurité qui ont juste encadré la marche.

Enthousiastes, déterminés et calmes, les étudiants ont investi, hier, les rues de la capitale. Pour le 35ème mardi consécutif, les étudiants ont été au rendez-vous. Ils ont tourné le dos aux bancs des universités et rejoint la rue pour manifester leur volonté de «dire au pouvoir ses quatre vérités». Sous la pluie, ils ont tous crié et scandé haut et fort : «Système dégage», «Libérez les détenus», «Justice libre et indépendante» et pleins d’autres slogans hostiles au pouvoir. Les étudiants ont pu manifester librement, sans aucun affrontement avec les services de sécurité qui ont juste encadré la marche. Aucune répression ni interpellation n’ont été signalées. On note, dans ce sens, que depuis le 22 février, les étudiants viennent des quatre coins d’Alger pour participer et donner leur point de vue d’une manière pacifique. Pour ce mardi, ils ont, comme de tradition, marché dans le calme et sans crainte d’être interpellés, puisque les services de police étaient discrets. Du coup, la manifestation s’est déroulée dans la sérénité, le calme et la sécurité. L’on note aussi que la mobilisation citoyenne prend de l’ampleur. Désormais, les étudiants marchent côte à côte avec leurs parents, enseignants, retraités et d’autres personnes qui ne sont sûrement pas des étudiants. Le mardi est un jour de protestation par excellence ! Certains le comparent au vendredi, vu l’ampleur de la mobilisation. Par ailleurs, il est important de souligner que cette 35ème manifestation a été relativement paisible.
Les marcheurs, grands et petits, des deux sexes, ont marché de la place des Martyrs à la place Maurice-Audin en passant par la rue Larbi-Ben M’hidi, l’avenue Pasteur et le boulevard colonel Amirouche. Ils ont contesté principalement la loi sur les hydrocarbures.
Ils ont même scandé des slogans hostiles au projet de loi de finances 2020, le qualifiant d’illégitime, notamment dans ce contexte politique assez critique. «Comment un gouvernement, rejeté par le peuple, propose et adopte des lois de souveraineté dans ce contexte politique très critique», s’interroge un étudiant.
Leur discours est unanime, ils refusent tous de dialoguer, de participer et surtout de donner une légitimité au gouvernement en place. Ils promettent de revenir chaque mardi et chaque vendredi jusqu’à satisfaction de toutes les revendications, à leur tête la libération immédiate des détenus du Hirak, dont certains sont étudiants... Sur un autre chapitre, on rappelle que la manifestation a commencé en début de journée, vers 11 h du matin, où les manifestants commençaient à se regrouper, enthousiastes et déterminés. Ils brandissaient des drapeaux et les photos des détenus.

De Quoi j'me Mêle

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